GENEVE, 29 Sept.(SABA)- Le conseil des droits de l'Homme a décidé vendredi de voter en faveur de la résolution qui permet de prolonger d'un an l'enquête sur les graves violations de droits de l'homme au Yémen, dont certaines pourraient être qualifiées de crimes de guerre.
Des medias ont rapporté que des pays parrains la résolution notamment le Canada et l'Union européenne, et qui a été adoptée par 21 voix contre 8, ont vu que le groupe d'experts mandaté par le Conseil l'an dernier, a encore du travail à faire au Yémen.
Dans un rapport publié en août 2018, la mission du CDH a estimé que les bombardements des forces aériennes de la coalition arabe qui intervient depuis 2015 au Yémen sous la conduite des Saoudiens, avaient provoqué de lourdes pertes civiles en visant des zones habitées, des marchés et encore des mariages.
Ces attaques ont été menées "en violation des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution pouvant constituer des crimes de guerre", a souligné le président du groupe d’experts, le Tunisien Kamel Jendoubi, dans un communiqué.
Le rapport des experts qui a porté la coalition arabe responsable des crimes et des victimes civils au Yémen , il a souligné que plus de dix mille sont déjà morts et 8.4 millions de Yéménites sont au bord de la famine.
Le président du groupe d’experts a aussi précisé qu’un autre rapport d’enquête devrait être bientôt publié. « On présentera dans la prochaine session, à la fin de l’année donc, un rapport équivalent, un deuxième rapport, sur l’état des droits de l’homme et ses violations au Yémen.
ZA
SABA