Genève – Saba :
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a confirmé mercredi que plus de 2 700 enfants palestiniens de moins de cinq ans dans la bande de Gaza ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition aiguë fin mai, en raison de la politique israélienne de famine systématique.
L’agence a déclaré dans un communiqué de presse diffusé sur la plateforme X que la crise dans la bande de Gaza « a atteint un niveau de désespoir sans précédent, la population continuant de souffrir de la faim ».
L’agence a noté que seul un point médical restait partiellement opérationnel dans le nord de la bande de Gaza, les réserves de carburant ayant atteint des niveaux critiques.
L’UNRWA a appelé au rétablissement urgent de l’accès humanitaire à la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien étouffant et privée de tout approvisionnement essentiel.
Dimanche dernier, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé l'arrêt des opérations dans les hôpitaux centraux en raison de la pénurie de carburant résultant de la fermeture des points de passage par Israël depuis le 2 mars.
La bande de Gaza traverse une crise humanitaire catastrophique depuis que l'ennemi israélien a complètement fermé les points de passage le 2 mars, empêchant l'entrée de nourriture, de médicaments, d'aide et de carburant, tandis que son armée intensifie ses crimes génocidaires contre les Palestiniens de la bande.
Avec le soutien américain et européen, l'armée israélienne poursuit ses crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 55 104 citoyens palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 127 394 autres. Ce bilan reste préliminaire, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux secours.
