Ramallah - Saba :
Le Comité des familles de détenus politiques a documenté hier (144) violations commises par les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée au cours du mois d’avril dernier.
Le comité a expliqué dans un communiqué mercredi que les violations comprenaient des arrestations, des convocations, des raids, des restrictions de libertés et le bâillonnement des voix, en plus de la persécution des membres de la résistance et des combattants dans le cadre de la coordination sécuritaire avec l'ennemi.
Elle a expliqué que les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ont continué à traquer les combattants de la résistance et ceux qui poursuivaient les forces ennemies, arrêtant des membres de l'AP dans le camp de Jénine, coïncidant avec l'opération militaire sioniste en cours dans les camps du nord de la Cisjordanie.
Elle a ajouté : « Dans le cadre de sa coordination sécuritaire et de son agression conjointe contre les camps de réfugiés de Cisjordanie, le gouvernorat de Tubas a été témoin de sept cas d'engins explosifs démantelés et déclenchés par les forces de sécurité de l'AP, qui étaient destinés à faire face aux incursions des forces ennemies. »
Elle a déclaré que les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ont lancé une campagne d'arrestations ciblant un certain nombre d'étudiants universitaires en raison de leurs affiliations et activités syndicales et nationalistes, en violation flagrante des droits et libertés académiques et politiques.
La campagne d'arrestation a ciblé un certain nombre d'étudiants de l'Université nationale An-Najah de Naplouse, notamment : Jihad Ahmed, Ameed Hijazi, Yahya Al-Qawqa, Ahmed Obeid et Saeed Khafash, en plus d'Imad Al-Baz, qui a été libéré plus tard.
La campagne a également inclus l'arrestation d'un certain nombre d'étudiants de l'Université de Birzeit, dont Suhaib Oweidat et Saed Al-Amleh, ainsi que des diplômés Nader Oweidat et Fadi Al-Amleh, qui ont été agressés dans leurs dortoirs et libérés plus tard.
Selon le comité, des membres des forces de sécurité ont attaqué une marche pacifique à Ramallah le 7 avril, organisée en solidarité avec la bande de Gaza, agressant des participantes.
Elle a indiqué que le nombre d'arrestations politiques s'élevait à plus de (59) cas, (6) cas de convocation, (18) perquisitions à domicile et sur les lieux de travail, (quatre) cas d'agression et de fusillade, (17) cas d'enlèvement, (19) cas de suppression des libertés, en plus de dizaines de cas de persécution et de répression de manifestations.
