Al-Qods occupée - Saba :
Environ 100.000 colons sionistes ont manifesté samedi soir dans le centre de Jaffa (Tel Aviv), exigeant le retour des prisonniers de la bande de Gaza et protestant contre le limogeage du chef du Shin Bet, Ronen Bar, et du procureur général du gouvernement israélien.
Le journal sioniste Yedioth Ahronoth a rapporté que des milliers de manifestants se sont rassemblés sur la place Habima à Jaffa (Tel Aviv) pour exiger la libération des prisonniers et rejeter la décision du Premier ministre israélien (du soi-disant ‘Israël’) Benjamin Netanyahu de limoger le chef du Shin Bet Ronen Bar et le procureur général Gali Baharav-Miara.
Le Yedioth Ahronoth a cité des organisations de protestation affirmant que 100 000 manifestants ont pris part à l'une des plus grandes manifestations depuis le 7 octobre contre la décision de limoger le chef du service de sécurité Shin Bet, la reprise de la guerre et le refus de renvoyer les prisonniers.
Selon le journal, des dirigeants de l'opposition ‘israélienne’ et des dirigeants des principaux syndicats ont assisté à la manifestation, menaçant de désobéissance civile si le gouvernement ne respectait pas les décisions de la Cour suprême.
Les protestations au sein de l'entité se sont intensifiées depuis la décision de limoger le chef du service de sécurité Shin Bet, la reprise de la guerre d'extermination dans la bande de Gaza et le reniement par le gouvernement Netanyahu de l'accord d'échange de prisonniers.
Dimanche dernier, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué le chef du Shin Bet, Ronen Bar, dans son bureau et lui a demandé d'annoncer sa démission volontaire. Bar a refusé, ce qui a incité Netanyahu à le limoger au milieu d'une vague de colère et d'attaques de l'opposition.
Jeudi, la chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que le gouvernement de Netanyahu avait décidé de reporter d'un mois le limogeage du chef du Shin Bet, et que si un remplaçant est nommé, il sera limogé avant la fin du mois.
Cela survient alors que le gouvernement israélien a renouvelé sa guerre d'extermination contre la bande de Gaza de la Palestine à l'aube de mardi dernier, entraînant la mort d'environ 640 Palestiniens et la blessure de centaines d'autres.
Les familles des prisonniers accusent Netanyahu de renouveler la guerre pour servir son agenda personnel et politique au détriment de leurs enfants dans la bande de Gaza.
L’ennemi a renié l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers de 58 jours, qui avait débuté le 19 janvier 2025 et avait été négocié par le Qatar et l’Égypte et soutenu par les États-Unis d’Amérique.
