Washington - Saba :
La députée républicaine Victoria Spartz de l'Indiana a mis en garde hier jeudi contre un effondrement financier imminent, affirmant que les États-Unis ne pourront pas survivre en tant que pays sans politiques budgétaires durables.
« Si nous ne mettons pas notre pays sur une voie budgétaire durable, nous ne survivrons pas en tant que pays », a ajouté Spartz lors d'une interview sur MSNBC jeudi.
Ses remarques sont intervenues le jour même où elle, avec plus de 20 autres législateurs républicains, a envoyé une lettre aux dirigeants républicains de la Chambre des représentants, avertissant que le projet de loi clé en préparation pour faire avancer le programme du président Donald Trump « ne doit pas aggraver le déficit budgétaire ».
Lorsqu'on lui a demandé si elle voterait pour un projet de loi qui inclurait des coupes dans le programme Medicaid, Spartz a déclaré qu'elle cherchait à « l'améliorer », expliquant : « Nous voulons en fait nous assurer que Medicaid est meilleur pour les personnes pour lesquelles il a été conçu. »
Dans une lettre adressée à la direction du parti, les représentants républicains ont souligné que leur soutien au « grand et beau » projet de loi en cours d'élaboration à la Chambre des représentants dépend au moins du « strict respect » du cadre établi par la Chambre des représentants pour le projet de loi.
La lettre stipulait : « Selon le cadre de la Chambre, le projet de loi de réconciliation ne doit pas accroître le déficit. La résolution budgétaire part du principe que la mise en œuvre du programme du président Trump, notamment la prolongation des réductions d’impôts de 2017, générera 2 500 milliards de dollars supplémentaires de recettes issues de la croissance économique.»
Dans un développement connexe, une analyse du Congressional Budget Office a montré que des millions de citoyens perdraient leur couverture d'assurance maladie si certaines des options proposées par les républicains pour réduire les dépenses de Medicaid afin de financer les politiques intérieures du président étaient mises en œuvre.
Cette décision intervient alors que Trump est accusé d’utiliser la loi martiale.
