Gaza - Saba :
Le nombre de journalistes palestiniens martyrs à la suite du génocide sioniste dans la bande de Gaza s'est élevé hier mercredi à (212) journalistes hommes et femmes, suite au martyre de Yahya Subaih et Nour El-Din Abdo dans la bande aujourd'hui, mercredi.
Le Syndicat des journalistes palestiniens a déclaré dans un communiqué qu'il s'agissait d'un ciblage délibéré visant à briser la voix de la vérité et à faire taire le récit palestinien par une politique d'exécutions sur le terrain de journalistes, de destruction des institutions médiatiques et de priver le monde d'être témoin de ce qui se passe à Gaza.
Il a expliqué que « tandis que le monde célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse et que le slogan de protection des journalistes et de préservation de la liberté d'expression est lancé, l'ennemi israélien continue de commettre ses crimes odieux contre les journalistes palestiniens, qui paient de leur vie pour avoir transmis la vérité et dénoncé les crimes continus de l'occupation contre notre peuple dans la bande de Gaza. »
Le Syndicat pleure avec une profonde tristesse et un profond chagrin le martyre de deux collègues, le journaliste Yahya Subaih, tué dans un bombardement israélien direct du restaurant thaïlandais à l'ouest de la ville de Gaza, quelques heures seulement après la naissance de son premier enfant, et le journaliste Nour El-Din Abdo, tué dans un bombardement israélien qui a visé l'école Al-Karama dans le quartier d'Al-Tuffah à l'est de Gaza alors qu'il accomplissait son devoir professionnel et humanitaire en couvrant les événements.
Il a souligné que ce ciblage répété et systématique des journalistes constitue un crime de guerre à part entière au regard du droit international humanitaire et des Conventions de Genève, tenant l’ennemi pleinement responsable de ces violations flagrantes.
Il a appelé la communauté internationale, le Conseil de sécurité et la Cour pénale internationale à prendre des mesures immédiates pour lancer des enquêtes urgentes, demander des comptes aux auteurs de ces crimes et mettre fin à la politique d’impunité qui encourage l’ennemi à persister dans ses crimes.
Le Syndicat poursuit dans son communiqué : « À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, censée promouvoir la protection des journalistes et la liberté d’expression, le journaliste palestinien paie de sa vie le prix qu’il a choisi d’être la voix des victimes et l’image de la vérité. Nous appelons tous les journalistes et les médias libres du monde à se tenir aux côtés de leurs collègues palestiniens, à s’élever haut et fort contre les crimes de l’ennemi israélien et à soutenir les médias palestiniens qui font face à l’agression avec une détermination inébranlable et un regard sans faille. »
