SANAA Juillet 30. 2024 (Saba) – L'Assemblée nationale algérienne a condamné le dimanche la décision du gouvernement français de reconnaître l'autonomie dans la question du "Sahara occidental", la qualifiant de "déviation et de risque non garanti".
Dans un communiqué , l'Assemblée nationale a dénoncé cette décision... exprimant sa "profonde inquiétude et sa dénonciation extrême et sa dénonciation à l'égard de la décision du gouvernement français", la considérant comme "une erreur de calcul et une faillite d'une mesure, et constitue un acte moral". assassinat des efforts internationaux qui mettent ce dossier sur la table de la décolonisation. »
Le communiqué souligne que cette position « représente le désaveu scandaleux de la France des résolutions de l’ONU et des avis consultatifs de ses organes, sans parler de sa bénédiction et de sa légitimation explicites d’une occupation contre un État membre fondateur de l’Union africaine ».
Il a souligné que « cette décision constitue une violation par la France de ses obligations officielles en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, et une violation de la légitimité internationale liée à la responsabilité du Conseil de sécurité et de ses membres permanents de mettre en œuvre l'accord de 1991, en conformément aux résolutions des Nations Unies et aux exigences du droit international.
Le communiqué ajoute : « La décision du gouvernement français de reconnaître l'occupation du Sahara occidental et de soutenir la thèse marocaine cherche en vain à saper les efforts des organisations internationales et régionales visant à donner au peuple sahraoui son droit légitime à l'autodétermination. »
Il a souligné que la décision française est considérée comme « une tentative désespérée du néocolonialisme de légitimer la pensée coloniale exclue, et une nouvelle expression de l’enracinement de l’approche coloniale dans la politique du gouvernement français et de sa nostalgie constante d’une situation honteuse ». passé colonial dont l’horreur des tragédies est encore préservée dans la mémoire nationale et internationale, et ses répercussions douloureuses perdurent. » Témoin de ses crimes contre l’humanité en Algérie, en Afrique et dans le monde.
La déclaration poursuit : « La décision du gouvernement français est une incarnation de l’effondrement de l’alliance des puissances coloniales, passées et présentes, pour se renforcer mutuellement dans une confrontation perdue avec l’inévitabilité historique. »
Elle a ajouté : « Le Parlement français, qui s'est toujours impliqué dans le suivi de la situation des droits de l'homme dans les pays d'Afrique du Nord à travers les recommandations du Parlement européen, devrait prendre position sur cette décision et orienter ses efforts vers l'épuration de l'État français de ses tendances coloniales profondément enracinées, et demander des comptes à son gouvernement. » Revoir ses comptes, corriger sa vision prospective limitée de la situation internationale et régionale et tirer les leçons des leçons de l’histoire. »
Le communiqué rappelle "les positions fermes de la nouvelle Algérie, dont les bases sont posées par le président Abdelmadjid Tebboune, sur des questions justes, dont la question du Sahara occidental".
Il a également réitéré son "soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance et à son droit de défendre sa patrie et ses richesses par tous les moyens de résistance légitime garantis par le droit international".
A.A.A.
resource : Saba
