Sanaa - Saba :
Le vice-ministre de l'Information, Dr Omar Al-Bukhaiti, a souligné la nécessité de former les cadres des médias au droit international, notamment au droit international humanitaire, et de les familiariser avec ses principes, ses fondements et ses objectifs.
À l'issue d'un cours sur le droit international humanitaire, organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en coopération avec le ministère de l'Information et l'Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères, Al-Bukhaiti a déclaré que les professionnels des médias sont soucieux d'une interaction positive avec la terminologie du droit international humanitaire, afin de renforcer le message médiatique à cet égard.
Il a souligné l'importance de promouvoir les principes et les fondements du DIH, notamment en ce qui concerne les droits humains à la protection et à une vie décente, insistant sur l'importance du rôle des médias dans la mise en lumière des règles fondamentales du DIH, notamment au vu des violations et des crimes génocidaires commis contre les civils à Gaza et au Yémen par l'entité sioniste et l'ennemi américain.
Le vice-ministre de l'Information a salué le soutien du CICR au Yémen pour continuer à organiser des cours et des programmes de sensibilisation aux principes, fondements et objectifs du droit international humanitaire, en identifiant les règles de ce droit pour distinguer les civils des militaires, et a appelé la délégation du CICR au Yémen à intensifier ces cours pour les cadres des médias et les journalistes.
Pour sa part, le doyen de l'Institut diplomatique, l'ambassadeur Dr Ahmed Al-Emad, a considéré le cours de DIH comme une étape positive pour améliorer la communication entre les autorités compétentes et la délégation du CICR en termes de consolidation des concepts du droit, de ses principes et de ses principes.
Il a exprimé sa gratitude à la délégation du CICR pour son soutien à l'organisation et au succès du cours visant à diffuser la connaissance des concepts et des règles du droit international humanitaire, notant que les stagiaires ont interagi avec les différents thèmes du cours.
Pour sa part, le coordinateur humanitaire de la délégation du CICR au Yémen, Daniel Cavoli, s'est dit confiant que les résultats du cours contribueront à la mise en œuvre des tâches assignées aux professionnels des médias concernant le droit international humanitaire, l'activité de la délégation au Yémen, son rôle dans la protection des victimes des conflits armés et d'autres situations de violence, et la réponse aux besoins des groupes les plus vulnérables.
Le deuxième jour du cours, les participants ont examiné deux documents de travail.
Le premier, présenté par le conseiller juridique de la délégation du CICR au Yémen, Mohammed Al Nazili, portait sur les règles fondamentales du droit international humanitaire et les groupes protégés par celui-ci.
Il a souligné que les règles fondamentales du DIH comprennent la discrimination, la proportionnalité et les précautions, qui visent à protéger les civils des effets des hostilités, et l'interdiction de causer des dommages superflus ou des souffrances inutiles.
Le deuxième document de travail présenté par le porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Waheed Al-Shami, s'est concentré sur la relation entre le droit international humanitaire, le droit international des droits de l'homme et la position du Yémen à leur égard.
Il a souligné que le droit international humanitaire est défini comme un ensemble de règles internationales conventionnelles ou coutumières visant à limiter l'impact des conflits armés internationaux et non internationaux, tandis que le droit international des droits de l'homme est défini comme un ensemble de règles et de principes stipulés dans un certain nombre de déclarations et de traités internationaux qui garantissent les droits et les libertés des individus et des peuples.
Il a donné un aperçu historique du droit international humanitaire, du droit international des droits de l'homme et de leur développement, et des instruments internationaux, en commençant par la Convention de Genève de 1864, la Convention de La Haye de 1899, la Convention de Genève de 1906, les quatre Conventions de Genève de 1949 et les deux Protocoles additionnels aux quatre Conventions de Genève de 1977.
L'Ambassadeur Al-Shami a fait référence aux instruments internationaux des droits de l'homme, qui sont divisés en la Charte internationale des droits de l'homme, les principales conventions et les instruments universels des droits de l'homme, en passant en revue les mécanismes de protection internationale représentés dans les mécanismes de protection du droit international humanitaire et les mécanismes internationaux de protection des droits de l'homme, les organes créés en vertu de la Charte des Nations Unies et les organes qui en émanent.
Il a évoqué ce qui est inclus dans la Constitution yéménite et les lois pertinentes en tant qu'instruments nationaux des droits de l'homme, ainsi que les instruments régionaux, le Yémen étant l'un des 14 pays qui ont ratifié la Charte arabe des droits de l'homme en 2008 et approuvé le Statut de la Cour arabe de justice, ainsi que la ratification par le Yémen de nombreux instruments internationaux des droits de l'homme.
À la fin, le vice-ministre de l’Information, le doyen de l’Institut diplomatique et le coordinateur humanitaire de la délégation du CICR au Yémen ont remis aux stagiaires des certificats d’appréciation.
