SANAA Janvier 23.2024 (Saba) – Le génocide et les horribles catastrophes qui ont lieu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier ne sont rien d’autre que le résultat d’un échec lamentable et accumulé des États-Unis dans la gestion du conflit palestino-sioniste, selon un certain nombre d’experts et d’analystes politiques.
Chaque fois que le conflit éclate dans les territoires palestiniens occupés, en particulier dans la bande de Gaza, l'entité ennemie sioniste continue d'utiliser une force excessive, de manière sanglante et destructrice, sans contrôle et en toute liberté, sous le couvert américain qui soutient le meurtre et l'extermination. ce qui reflète essentiellement un état de désespoir parmi les Palestiniens face à un changement fondamental sur cette voie, selon les experts.
Les analystes estiment que les récents discours des États-Unis d’Amérique sur un État palestinien et l’absence d’une alternative à ce qu’ils appellent « résoudre les défis » auxquels l’entité usurpatrice est confrontée à court et à long terme sans un État palestinien ne changent rien. .
Vient ensuite la répétition par Bruxelles de la même position, rien ne change, ce qui a amené le commissaire européen à la politique étrangère à s'émouvoir et à dire, à propos des sionistes : "À quelles autres solutions pensent-ils ? Pousser tous les Palestiniens à partir ? Ou tuer ? " eux?"
Avec l'agression sioniste-américaine en cours contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier et la scène quotidienne caractérisée par le sang et la criminalité de l'ennemi sioniste, la machine d'agression sioniste ne s'arrête pas un instant de bombarder, de détruire, de tuer et de déplacer, en en conjonction avec les raids et les arrestations presque quotidiens accompagnés d'abus dans les villes et villages palestiniens de Cisjordanie.
Selon ce que révèlent les statistiques officielles palestiniennes et internationales, l’année 2023 a été l’année la plus sanglante pour les Palestiniens depuis plus de deux décennies.
Dans ce contexte, certains analystes considèrent que « le conflit palestino-sioniste, qui dure depuis plus de sept décennies, est un exemple fort de l’échec persistant des pays occidentaux, en particulier de l’Amérique, à faciliter une solution juste et durable ».
Les analystes estiment que la partialité illimitée des États-Unis envers l’entité ennemie sioniste et les deux poids, deux mesures à l’égard de la question palestinienne conduisent à un échec persistant de l’Occident à résoudre le problème et à l’échec de Washington à agir en tant que médiateur neutre dans le soi-disant « conflit palestino-sioniste ». « Cette approche ignore les droits fondamentaux du peuple palestinien et ressemble au traitement historique des Amérindiens par les premiers colons européens.
Les analystes ont cité un exemple frappant de l'histoire, à savoir l'existence d'une similitude entre la Déclaration Balfour de 1917 et l'échec contemporain de l'approche américaine dans le conflit palestino-sioniste. J’incarne de manière flagrante l’échec persistant de l’Occident à résoudre la question palestinienne. Sa déficience flagrante réside dans la négligence des voix autochtones.
Les analystes estiment que l'approche américaine du conflit, ancrée dans la conviction que la puissance dure est capable de réprimer les griefs légitimes, a véhiculé des messages opposés, ce qui a exacerbé la violence contre les Palestiniens. Ce schéma se poursuit à une époque où Washington soutient le projet de colonisation sioniste. qui entretient la perception d'un colonialisme permanent » et que le soutien aveugle des États-Unis et de leurs alliés européens à l'entité sioniste mine la crédibilité de l'Occident dans le monde tout en empêchant l'entrée de l'aide, de l'eau et de la nourriture aux résidents assiégés de Gaza tout en poursuivant les attaques. sur les hôpitaux et les écoles de Gaza.
Les analystes soulignent le grand échec de l'Occident, en particulier de l'Amérique, en matière de droit international et l'utilisation continue par ce dernier de son droit de veto pour empêcher les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU liées au conflit palestino-sioniste depuis 1945, alors que le droit de veto a été utilisé contre 36 projets de résolution. Les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU traitant de ce conflit, et l’Amérique en était responsable : 34 vetos, tandis que la Russie et la Chine ont opposé leur veto à deux.
Ces résolutions visent à établir un cadre de paix, notamment en appelant l'entité ennemie sioniste à respecter les lois internationales, à soutenir l'autodétermination palestinienne et à condamner les actions sionistes dans les territoires palestiniens occupés.
Les analystes considèrent que la politique américaine au Moyen-Orient a échoué, que l'agression sioniste contre la bande de Gaza expose en danger les intérêts américains au Moyen-Orient, sans compter que réparer les destructions causées par cette agression pourrait prendre des générations. a été définitivement terni en raison de son soutien à de tels idéaux.
Experts et analystes critiquent l'incapacité ou le refus de Washington de profiter de sa soi-disant relation privilégiée avec l'entité sioniste et de faire pression et influencer cette entité usurpatrice, qui se vante souvent de sa capacité à manipuler les États-Unis. avec cette entité, de soumission. À ses exigences, elle lui a récemment fourni plus de 14 milliards de dollars d'aide militaire dans le cadre d'un paquet approuvé en novembre, risquant une escalade majeure dans le processus et poussant l'évasion de l'Occident sur ce qui se passe à Gaza dans rébellion contre son hégémonie et son contrôle du discours international.
L’Occident est généralement resté silencieux sur ce qui se passait dans la bande de Gaza et s’est tenu aux côtés de l’entité sioniste dans les forums internationaux, à quelques exceptions près, comme le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, qui a déclaré : « Je crois que priver la population civile des services de base - de l'eau, de la nourriture, des médicaments, tout... "Cela semble être contraire au droit international."
Cependant, la représentante britannique auprès des Nations Unies – qui comprenait pas moins de 11 pays au Conseil de sécurité de l’ONU – a exhorté l’entité sioniste à adhérer au droit international, mais elle a évité de dire que l’entité usurpatrice ne l’avait pas respecté.
Les dirigeants occidentaux ont évité de commenter une grande partie de ce qui se passe dans la bande de Gaza, y compris les massacres et les crimes génocidaires commis par l'ennemi sioniste dans la bande, qui ont coûté jusqu'à présent un bilan infini, plus de 25 400 martyrs, plus de 63 000 blessés, le dont une majorité de femmes et d'enfants, et des milliers de victimes. Celles qui se trouvent encore sous les décombres et sur des routes inaccessibles, la destruction des infrastructures, des équipements publics et privés, des lieux de culte, les déplacements forcés, les exhumations et les passages au bulldozer de tombes.
Sanaa - Saba : Abdul Aziz Al-Hazi
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
