SANAA Décembre 25.2023 (Saba) - Il y a quelques jours, l'Amérique a annoncé au monde entier le lancement d'une alliance maritime sous prétexte de protéger les navires de navigation et de commerce en mer Rouge. Il s'agit en fait d'une alliance destinée à protéger les navires ennemis sionistes des Les frappes yéménites qui ont brisé les reins de l'ennemi sioniste, l'ont tué et ont perturbé tous ses calculs, mais il semble qu'il s'est effondré avant qu'il ne puisse le faire. Il voit la lumière.
Au début, dix pays ont rejoint cette alliance en l'absence d'un éminent arabe, et dès que l'Amérique a annoncé cette alliance, qu'elle a appelée le « Gardien de la prospérité » dans la mer Rouge, elle a reçu un coup dur de la part des plus grands pays qui avaient a annoncé son adhésion.
Le Pentagone a également annoncé qu'environ 20 pays ont accepté de participer à cette coalition maritime multinationale, mais qu'une petite partie d'entre eux fournira effectivement des navires à la coalition, ou d'autres moyens majeurs d'assistance, selon ce qui a été rapporté par le journal « The War Zone ». " Site Internet. Un spécialiste américain des affaires militaires.
Hier, samedi, les médias ont rapporté que la France, l'Espagne et l'Italie s'étaient officiellement retirées de cette alliance maritime ratée réclamée par les États-Unis sous prétexte de sécuriser la navigation maritime contre les attaques et les menaces des forces armées yéménites. Ils ont clairement indiqué qu’ils ne mèneraient pas d’autres opérations : la marine est uniquement sous le commandement de l’OTAN, pas de l’Amérique.
Avec le retrait de ces trois pays, seule la Grande-Bretagne, qui a annoncé sa participation au destroyer «Diamond», est restée parmi les pays participant à l'alliance avec l'Amérique, et le Canada, qui n'a pas encore déterminé le montant de sa participation, en plus de La Grèce, qui a annoncé sa participation à une frégate orpheline, pourrait se retirer sous la pression du Parti communiste, alors qu'elle a annoncé que les Pays-Bas y participeraient avec deux officiers, le Danemark avec un officier, l'Australie avec 11 soldats et la Norvège avec dix officiers. et les Seychelles, ils ne sont pas inclus dans la formation d'une coalition internationale en raison de leur petite taille en termes de superficie et de rôle.
vers Albahrain.
L'Espagne s'est également empressée de confirmer qu'elle n'opérerait en mer Rouge que dans le cadre d'une mission internationale menée par l'OTAN ou l'Union européenne, et n'a annoncé l'envoi d'aucun navire de guerre pour rejoindre la coalition américaine.
Après l'Espagne, la France s'est distanciée de toute implication dans cette alliance américaine, le ministère français de la Défense ayant annoncé que Paris participait effectivement aux opérations en mer Rouge et que ses navires de guerre continueraient d'opérer sous commandement français. Alliance de Washington.
Le ministère italien de la Défense a déclaré que l'envoi de forces navales dans la région s'inscrit dans le cadre d'opérations traditionnelles et qu'il n'est pas prévu de travailler dans le cadre de la coalition américaine.
Dans un contexte connexe, le journal espagnol "Confidencial" a révélé que Madrid avait utilisé son droit de veto au sein de l'Union européenne contre la participation de l'Union à l'opération de Washington visant à protéger les navires commerciaux des attaques yéménites en mer Rouge.
Le journal rapporte que quelques heures auparavant, le gouvernement espagnol avait appelé toute l'Europe à participer à cette opération et à l'alliance en mer Rouge, soulignant que l'Espagne n'avait pas expliqué à ses partenaires la raison de son changement de position.
Ces retraits semblent refléter les motivations contradictoires derrière la formation de la coalition, car les rapports indiquent que l'insistance de Washington sur la formation de cette coalition est de protéger l'entité sioniste, de la sauver économiquement et de lui épargner les lourdes pertes qu'elle subit à la suite de la guerre des forces yéménites empêchant les navires de l'entité usurpatrice se dirigeant vers les territoires occupés de traverser la mer Rouge.
Alors que ces pays souhaitent ne pas étendre la portée des hostilités dans la région et maintenir un passage sûr pour leurs navires se dirigeant vers d'autres régions via la mer Rouge, les forces yéménites confirment que leur décision d'empêcher la traversée s'applique exclusivement aux navires se dirigeant exclusivement vers l’entité ennemie sioniste.
Le correspondant de Politico, William Kane, a révélé le refus de la Chine de rejoindre la coalition américaine pour protéger « Israël » en mer Rouge.
Ken a déclaré dans un article de blog sur les réseaux sociaux : « Le Département d'État américain a contacté le ministère chinois des Affaires étrangères à deux reprises ce mois-ci et a demandé de l'aide en mer Rouge, mais la réponse chinoise a été que la question concernait les pays concernés et que ce n'était « pas notre affaire cette bataille"
Les observateurs ont averti que si l'Amérique et les autres pays de son alliance décident de lancer une action militaire contre le Yémen, ils deviendront un agresseur au sein d'une alliance qui n'a aucune légitimité internationale ni mandat de l'ONU, et provoqueront le déclenchement d'une guerre dont les conséquences pourrait affecter l’économie mondiale.
Des sources médiatiques ont averti que cette alliance américaine contre le Yémen, appelée le « Gardien de la prospérité », est sur le point de s'effondrer, après le retrait de l'Espagne et de l'Italie... notant que le rejet « Saoudien-Égyptien-Émirati » a constitué le gouffre. pour cette alliance, même si Washington flirte avec Riyad pour approuver les ventes d'armes, mais cette fois les Arabes ont montré leur rejet face à « l'aigle malade »... en référence à l'Amérique.
Les sources ont expliqué qu'il s'agit d'un coup dur porté à la position mondiale de l'Amérique, qui a également été écrasée aux Nations Unies lors des réunions sur la situation en Palestine, où le monde entier s'est aligné sur la Palestine et où Washington est resté seul aux côtés de quelques pays avec l'ennemi sioniste. entité.
Les sources ont conclu sarcastiquement en disant : Les États-Unis doivent désormais affronter les Yéménites dans les puissants Bahreïn et les Seychelles.
Dans la première réponse des autorités yéménites à ces retraits, Muhammad al-Houthi, membre du Conseil politique suprême à Sanaa, a considéré le retrait de certains pays de la coalition américaine de protection des navires sionistes en mer Rouge comme un « échec pour lui ». .»
Al-Houthi a déclaré dans un tweet sur le site « X » : « L'annonce du retrait de certains pays des pays dont l'Amérique avait précédemment annoncé qu'ils faisaient partie de la coalition pour protéger les navires sionistes confirme l'échec de la coalition déclarée. » a ajouté : « Cela confirme que les pays déclarant la non-participation ont vu l’importance de l’intérêt de leur pays plus important que cette alliance. »
Il a déclaré qu'il s'agit d'un "message adressé à ceux qui veulent continuer à prendre des risques en préservant leurs intérêts au lieu de les sacrifier au nom des intérêts de l'entité occupante".
Il a poursuivi en disant : « C'est aussi un message qui renouvelle et confirme que la déclaration américaine d'une alliance pour protéger les navires sionistes n'est pas dans l'intérêt de la navigation internationale, mais la menace plutôt de la militarisation de la mer Rouge. » Il a estimé que "Tout danger qui menace le canal de Suez vient de cette mesure américaine prise en réponse à son protégé, Israël, et il le supportera. " L'Amérique et les pays participants en sont responsables et de ses conséquences. "
Al-Houthi a averti : « Tout ciblage par cette coalition en entreprenant des opérations insensées contre le peuple yéménite et sa république fera des navires, des cuirassés, de la navigation et des intérêts de l'agresseur une cible pour les missiles, les avions et les opérations militaires yéménites. »
Il a souligné que la meilleure solution pour éviter l’escalade et protéger la navigation internationale et le canal de Suez réside en deux étapes : arrêter l’agression sioniste contre Gaza et lever le siège de Gaza en acheminant de la nourriture, des médicaments et d’autres points de passage.
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a estimé que « l’établissement d’une alliance navale en mer Rouge est une ‘erreur stratégique’ qui ne contribuera pas à résoudre les problèmes de la région ».
Abdullahian a déclaré dans des déclarations rapportées hier soir par Al-Mayadeen : « Si Washington veut une zone sûre pour le transfert d’énergie dans la mer Rouge, il doit cesser de soutenir Israël, qui extermine des civils, au lieu de créer des alliances. »
Il convient de noter que la coalition américaine visant à protéger les navires sionistes en mer Rouge contre les attaques yéménites ne dispose pas de soutien régional pour mener une éventuelle guerre au Yémen, selon ce que pensent les experts, car son objectif premier est « de protéger l'entité usurpatrice, » » et il semble qu’il « soit mort avant de naître ».
Sanaa - Saba : Marzah Al-Asal
Traduit par
A.A.A.
