SANAA Mars 27. 2023 (Saba) - Alors que nous commémorons le huitième anniversaire de notre fermeté nationale le 26 mars, notre année actuelle 2023, nous pouvons lire la différence entre la scène yéménite et ce qu'elle était à la même date de l'année 2015, car ce qui était un fantasme dans les premières heures de l'agression contre le Yémen est devenu une réalité reconnue par l'ennemi avant allié et ami.
Huit années d'agression US-sioniste-saoudienne contre le Yémen n'ont pas pu changer la situation politique et militaire à Sanaa. Au contraire, la scène des pays d'agression et de ses outils locaux nous raconte une faiblesse et une désorientation indescriptibles, et le langage des chiffres dans tous ses détails révèlent que la description de la perte et de la défaite subies par l'ennemi n'est que la pointe de l'iceberg de la vérité. En fait, l'évasion flagrante des pays dits de la "coalition" et derrière eux leurs partisans de la coalition "sioniste américaine" au cours de la dernière étape ont cherché à dissimuler leur grande perte au Yémen.
Cette réalité dans tous ses détails, bien qu'elle semble claire aujourd'hui alors que nous sommes à l'aube de la neuvième année, mais ce n'était pas comme ça avec le début de l'agression, et dans les détails de la scène yéménite aujourd'hui, il y a de nombreuses manifestations qui ne sera pas pleinement compris sans revenir sur la scène du passé.
Les ennemis se dispersent :
Ce n'est plus un secret pour personne l'ampleur des divergences entre les alliés d'hier, le Royaume d'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, concernant le présent et l'avenir du Yémen, ainsi qu'un certain nombre d'autres dossiers régionaux craint d'être mis à l'écart des discussions sur l'avenir de ce pays à un moment où l'Arabie saoudite poursuit des pourparlers directs avec les Houthis sur la fin de la guerre. »
Selon le journal, l'Arabie saoudite, selon ses responsables, "considérait que les Emiratis travaillent contre les principaux objectifs de Riyad représentés par la sécurisation des frontières du Royaume avec le Yémen et l'arrêt des attaques de drones et de missiles lancées par les Houthis". ne sont que la pointe de l'iceberg du conflit entre les deux parties, qui est une réalité. C'est contrairement à ce qui se passait par le passé, surtout lorsque l'ancien ambassadeur saoudien à Washington, Adel Al-Jubeir, a annoncé que son pays avait a lancé une opération militaire à grande échelle au sein d'une coalition élargie de pays (dirigée par les Émirats arabes unis) sous prétexte de défendre la soi-disant « légitimité ».
A cette époque, beaucoup pensaient, "influencés par l'aura médiatique des pays de la coalition", que la voie de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis était claire vers une résolution militaire de la "guerre" en quelques semaines ou mois au plus tard, surtout après les rapports de la destruction de la plupart des principales cibles militaires appartenant aux autorités de Sanaa à la suite des raids intensifs, pendant les premiers jours de l'agression 'US-israélienne-saoudienne'.
Cependant, le déroulement de la "guerre" a contredit la plupart des attentes, y compris que la "guerre" ne durerait que quelques mois. Les combats sur le terrain ont indiqué que la soi-disant coalition "saoudienne-émiratie" et leurs parrains de Le "sionisme américain" n'a pas pu obtenir de résultat militaire tangible. Le déroulement de la bataille conduit à l'avancée militaire des forces de Sanaa sur plusieurs fronts intérieurs et à la frontière nord avec l'Arabie saoudite.
L'échec militaire des alliés a conduit chaque partie à chercher une compensation pour cet échec, en cherchant à atteindre ses propres objectifs, bien qu'aux dépens de l'autre partie. Et le conflit entre eux s'est intensifié avec la nouvelle réalité qui a commencé à se dessiner au Yémen. , bien loin de ce qui devait être mis en œuvre au début de l'agression.
La fermeté yéménite et l'inversion de l'équation :
Il ne serait pas exagéré de dire que les événements du Yémen, avec sa guerre et sa paix, se sont directement reflétés dans le cours de la gouvernance au sein du Royaume d'Arabie saoudite, et cet effet devient clair lorsque nous voyons que le régime du Royaume, après huit ans d'agression injuste contre le Yémen, cherche à sauver la face en faisant du marketing pour la paix, et que l'Arabie saoudite cherche à parvenir à la stabilité au Yémen.
Avant de parler des détails de la scène d'aujourd'hui, il est nécessaire de revenir en arrière et de rappeler à quoi ressemblait la situation en mars 2015, lorsque les déclarations sur les réalisations militaires impressionnantes de la « guerre » au Yémen étaient les préférées de Muhammad bin Salman, dans le conviction qu'elles augmentaient ses chances de rester dans le mandat du Pacte et ouvraient la voie à son accession au trône, et ces déclarations étaient considérées comme des messages plus destinés à l'intérieur qu'à l'extérieur, en particulier avec l'escalade du conflit entre les personnes influentes au sein de la famille régnante.
En plus de ce qui précède, la déclaration d'agression de la capitale américaine, Washington, et l'intervention directe de la coalition saoudo-émiratie, contre l'autorité de la capitale yéménite, Sanaa, ont été précédées d'un certain nombre de variables critiques, dont la principale était : la chute de l'autorité dirigeante au Yémen au profit d'un parti yéménite qui ne fait pas partie des alliés et des agents de Riyad.Cette variable particulière place Riyad devant un choc stratégique "sans précédent" dans l'histoire de sa relation avec le Yémen.
Riyad s'était à peine remis de l'horreur du premier choc, mais le gouvernement de Sanaa a poursuivi en déclarant explicitement que "l'avenir de la gestion des affaires de l'État aux niveaux interne et externe sera différent de la situation des étapes précédentes, en particulier dans le cadre des relations extérieures avec les pays voisins et le monde."
"Al Saoud".
La pression s'est accrue sur le premier responsable de l'agression contre le Yémen, et l'héritier potentiel du trône n'a pas pu surmonter ces répercussions dans leur dimension interne, notamment avec l'intensification du conflit avec ses rivaux potentiels pour le roi, et Ibn Salman n'a pas hésité d'opprimer ses rivaux, et cette affaire explique précisément la campagne d'arrestations systématiques contre ses adversaires pour montrer le même que le dominant.
L'ennemi admet son échec et sa perte :
La fermeté yéménite au cours des dernières années a incité le régime de Riyad à rechercher des solutions possibles et à surmonter les pressions croissantes, et Bin Salman, avec sa récolte amère, n'a eu d'autre choix que de chercher un moyen de sortir de l'agression contre le Yémen, surtout après l'attaque yéménite. Les gens ont fait preuve d'une constance légendaire, c'est-à-dire ce qu'on leur marchande : par la diplomatie et les médias saoudiens en matière de paix, il vise avant tout à surmonter les répercussions désastreuses sur le Royaume de son agression barbare contre le Yémen il y a huit ans.
Ce qu'il faut dire en ce jour, c'est que les détails de la fermeté yéménite ne se seraient manifestés dans cette image fulgurante, et dans les différents domaines "politique, militaire, économique et agricole", que comme un résultat direct et une expression honnête de la justice de la cause yéménite, et parmi les manifestations frappantes de cette fermeté, il y a le fait que l'ennemi qui cherchait à votre destruction et tentait de vous maîtriser au début, il a reconnu son échec et sa perte après son implication dans le bourbier yéménite.
Centre de recherche et d'information
traduit par
A.A.A.
resource : saba
