Sanaa – Saba :
Selon les déclarations israéliennes, il est clair que l'entité a placé l'objectif principal de son agression contre l'Iran sur sa force de missiles, considérant que les missiles balistiques à longue portée représentent une menace stratégique pour ses capacités. Cet objectif a été atteint lors de la guerre des 12 jours, lorsque la force de missiles iranienne a dominé son espace aérien et que son système de défense aérienne a été détruit. Avant et après cela, l'entité a démontré sa supériorité à cibler les capacités militaires stratégiques de l'ennemi, réduites en miettes par les frappes de missiles iraniens.
Depuis sa création, l'entité n'a jamais subi de frappe militaire comparable à celle des missiles balistiques iraniens. Conscient du danger que représentaient les missiles iraniens, l'ennemi a cherché à les cibler dès le début de ses raids. Cependant, tout au long de la guerre, elle fut incapable d'atteindre la moindre cible parmi les stocks et plateformes des forces aérospatiales iraniennes. Au contraire, cette force continua de dominer tout au long de la guerre, privant l'ennemi de la majeure partie de son avantage, le transformant en quelques heures d'attaque en défense.
Pendant 12 jours, les raids sionistes tentèrent en vain d'atteindre les dépôts, stations et plateformes de missiles iraniens. Ils savaient que l'Iran possédait un stock massif de missiles, renforçant ses capacités et lui conférant un avantage significatif sur l'entité. Cependant, ils furent incapables de cibler ne serait-ce qu'une petite partie de ces missiles.
En témoignent les tirs intensifs et continus de missiles depuis l'Iran vers l'entité, effectués deux fois par jour, permettant un contrôle qualitatif et un ciblage précis. Ceci s'ajoutait à leur capacité à atteindre rapidement leurs cibles et à pénétrer et épuiser le système de défense aérienne. Ils testèrent également différents niveaux de ces missiles, que l'Iran utilisa pour la première fois dans cette guerre.
Pendant 12 jours, Téhéran envoya ses vagues de missiles sous forme de messages intenses. Pas un seul jour de la guerre n'a vu ces vagues diminuer, épuisant et affaiblissant l'ennemi, obligeant les États-Unis à intervenir et à cibler trois installations nucléaires iraniennes.
Malgré l'intervention américaine, les attaques de missiles n'ont pas été affectées ni diminuées ; elles sont restées constantes tout au long de la guerre. Cela confirme la supériorité stratégique de l'Iran. Grâce à leur vaste arsenal, Israël et les États-Unis n'ont pas pu cibler ni influencer la force de missiles iranienne avant l'annonce de l'accord de cessez-le-feu.
Parmi les missiles les plus marquants qui ont démontré les impressionnantes capacités de l'Iran dans cette guerre figurent les missiles de troisième génération, notamment le Khaybar Shekan et le Khorramshahr 4. Ces missiles balistiques sol-sol reflètent la supériorité des forces aérospatiales du CGRI, clairement présente dans cette guerre. Ils ont confirmé pourquoi Israël a traité la force de missiles iranienne comme une cible stratégique et pourquoi il n'a pas réussi à la détruire. En effet, ces missiles ont réellement endommagé Israël, le forçant à demander un cessez-le-feu.
Le Khaybar Shekan, ou « Khaybar Breaker », est un missile balistique sol-sol stratégique à propergol solide fabriqué par la force aérospatiale du CGRI. Il est considéré comme l'un des missiles longue portée iraniens de troisième génération. Il ne s'agit que d'un exemple de la supériorité de l'Iran en matière de missiles longue portée, et il suggère également l'existence de capacités balistiques que l'Iran n'a pas révélées pendant cette guerre.
