Londres – Saba :
Le site web britannique Middle East Eye a révélé hier samedi le dilemme auquel est confrontée l’entité ennemie israélienne suite aux opérations menées par le Yémen en soutien à Gaza.
Un rapport publié par le site web a confirmé que les opérations menées par les Yéménites en mer Rouge ont contrecarré les tentatives d’Israël de convaincre les compagnies d’assurance internationales de couvrir les navires à destination des ports des territoires occupés.
Selon le site web, les compagnies d’assurance internationales sont devenues réticentes à couvrir les navires à destination des ports israéliens en raison de la menace croissante que représentent les forces de Sanaa pour le trafic maritime à destination des territoires occupés.
Le rapport indique que « les récentes attaques contre le Magic Seas et l'Eternity Sea, deux navires commerciaux battant pavillon libérien et appartenant à des compagnies grecques, ont entraîné d'importantes pertes opérationnelles après que la compagnie américaine Travelers a refusé de renouveler sa couverture contre les risques de guerre, coûtant aux opérateurs environ 20 millions de dollars ».
Il indique que l'entité israélienne a tenté d'ouvrir des canaux de communication avec les compagnies d'assurance pour les convaincre de fournir une couverture, mais la crainte d'attaques provenant de la mer Rouge a incité les compagnies internationales à éviter le risque et contraint les navires commerciaux à contourner le cap de Bonne-Espérance, malgré la longueur et le coût élevé.
Une source maritime a déclaré à Middle East Eye qu'« un débat majeur est actuellement en cours sur le marché pour savoir si les compagnies d'assurance devraient couvrir les navires ayant des liens indirects avec Israël ».
Un responsable de la sécurité maritime a déclaré au site web que les navires commenceraient à éviter les escales dans les ports israéliens, indiquant que le problème n'était pas lié aux attaques yéménites, mais plutôt à la possibilité de ne pas être assurés.
Le site web cite un responsable de la marine qui affirme que le problème ne se limite pas aux missiles et aux drones utilisés par les forces de Sanaa, mais plutôt au manque de confiance des entreprises internationales dans le système de sécurité maritime occidental. Le simple fait d'avoir un lien de second ou troisième degré avec l'entité israélienne est devenu un motif de résiliation d'assurance.
