Gaza – Saba :
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a confirmé hier que le massacre brutal commis dimanche par l’ennemi sioniste contre des dizaines de citoyens palestiniens dans le nord de la bande de Gaza constitue une nouvelle forme d’utilisation de la faim comme arme dans l’escalade du génocide contre le peuple palestinien dans la bande.
Le Front a expliqué, dans un communiqué reçu par l’agence de presse yéménite (Saba), que le massacre visait un grand nombre de citoyens du nord-ouest de la bande, qui s’étaient rassemblés à la recherche de nourriture et dans l’attente de l’arrivée de l’aide. L’ennemi sioniste les a forcés à pénétrer dans l’une de ses positions militaires, les mains en l’air, puis a ouvert le feu sur eux, tuant et blessant des dizaines de personnes. Le sort de nombreuses autres personnes reste inconnu.
Le Front a souligné que cette escalade continue de la brutalité génocidaire sioniste est la conséquence directe du soutien colonial occidental, mené par l'administration Donald Trump et en coopération avec les gouvernements des pays de l'Union européenne, dans un contexte de complicité internationale généralisée et d'inaction arabe qui a atteint un niveau de complicité dans la guerre d'extermination et de famine contre le peuple palestinien.
Il a déclaré que la politique meurtrière de famine a déjà poussé des centaines de milliers de Palestiniens de la bande de Gaza au bord de la famine, tandis que le reste de la population est acculé au même sort en quelques jours. L'histoire témoigne que cette génération de l'humanité a permis le massacre le plus horrible de l'histoire moderne.
Le Front populaire a appelé à un soulèvement mondial massif contre cette complicité internationale dans le crime de génocide, en utilisant tous les moyens à sa disposition, et a exhorté les peuples libres du monde à agir d'urgence contre leurs gouvernements complices.
Il a réitéré que la solidarité occasionnelle, limitée par le plafond imposé par les gouvernements coloniaux complices du génocide, n’est plus suffisante après deux ans de génocide en cours.
