Bruxelles – Saba :
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a proposé trois mesures contre Israël aux pays de l'Union européenne, dont « la suspension de l'accord d'association, l'imposition d'un embargo sur les armes et des sanctions contre les responsables de l'obstruction du processus de paix ».
La chaîne d'information européenne Euronews a rapporté que cette proposition s'est déroulée lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles pour discuter de la possibilité de prendre de nouvelles mesures contre Israël, confirmant que le gouvernement espagnol tente de convaincre l'Union européenne d'adopter trois mesures concrètes.
La chaîne a noté que le ministre espagnol des Affaires étrangères a confirmé que Madrid chercherait à suspendre l'accord d'association « au moins pour la durée de la guerre », une demande que Madrid ne considère « ni exagérée ni exceptionnelle ». Il s'efforcera également d'approuver un embargo sur les armes contre Israël et d'imposer des sanctions contre les responsables de l'obstruction du processus de paix.
La pression diplomatique exercée sur Israël intervient dans un contexte d'instabilité croissante dans la région, marqué par le génocide sioniste en cours contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Si aucun consensus immédiat n'est attendu entre les 27 États membres, des sources diplomatiques indiquent que plusieurs pays, dont l'Irlande et la Belgique, sont prêts à envisager des mesures supplémentaires, tandis que d'autres, comme l'Allemagne et la Hongrie, restent hésitants. Néanmoins, selon le Réseau européen, la proposition espagnole pourrait marquer un tournant dans la politique étrangère de l'Union européenne à l'égard du conflit au Moyen-Orient.
Avec le soutien des États-Unis et de l'Europe, l'armée ennemie israélienne continue de commettre des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 58 479 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 139 355 autres. Le bilan des victimes n'est toujours pas confirmé, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
