Sanaa - Saba - Jamil Al-Qasham :
Avec une position claire et une escalade soigneusement réfléchie, Sanaa continue de consolider sa stratégie de réponse sur le terrain en soutien à la bataille de Gaza. Ces dernières heures, les forces armées yéménites ont constaté une évolution qualitative de leurs opérations défensives et offensives, grâce à une réponse efficace de leur défense aérienne, au ciblage direct d'un navire ayant violé l'embargo sur les ports palestiniens occupés et à une frappe concentrée sur des installations situées au cœur de l'entité.
La réponse de leur défense aérienne a marqué un tournant dans ce processus, les défenses aériennes yéménites ayant repoussé une attaque israélienne contre le gouvernorat d'Al-Hodeïda utilisant des missiles sol-air de fabrication locale. Cela a entraîné l'échec d'une grande partie de l'opération et contraint plusieurs avions à quitter l'espace aérien sans effectuer de missions de combat.
Parallèlement, les forces armées ont annoncé une opération navale conjointe visant le Magic Seas, un navire appartenant à une compagnie ayant violé l'embargo naval imposé à l'entité. L'opération a impliqué deux bateaux sans pilote, cinq missiles balistiques et de croisière, et trois drones.
L'opération a touché directement le navire, provoquant une fuite d'eau et son naufrage. L'équipage a été autorisé à quitter l'espace aérien sans être pris pour cible, conformément à un message militaire ferme fondé sur les normes de sécurité et la responsabilité juridique envers les personnes travaillant à bord de navires non combattants.
Le navire avait reçu des avertissements répétés des forces navales yéménites, selon le communiqué militaire. Cependant, le non-respect de ces avertissements a motivé la frappe, qui s'inscrit dans le cadre des mesures de dissuasion navale liées à la lutte pour la levée du siège de Gaza.
Par ailleurs, les forces armées ont mené une opération aérienne et de missiles ciblant des installations au sein de l'entité, notamment l'aéroport de Lod, le port d'Ashdod, la centrale électrique d'Ashkelon et le port d'Umm al-Rashrash, à l'aide de missiles hypersoniques et de drones.
Cette synchronisation des opérations aériennes et navales confirme une préparation avancée et une gestion opérationnelle rigoureuse, les deux axes étant traités comme un front unique et harmonieux. Ce niveau de coordination démontre la capacité de Sanaa à organiser une riposte de plus en plus intense sur le terrain, imposant de nouvelles équations d'engagement dépassant les calculs traditionnels de l'ennemi.
Avec l'escalade des opérations et l'élargissement de la portée de la riposte, un écho négatif a commencé à se faire entendre dans les médias hébreux, révélant l'ampleur de la confusion causée par les opérations yéménites. La chaîne israélienne Channel 14 a confirmé que l'armée israélienne était incapable d'arrêter les tirs de missiles depuis le Yémen, reconnaissant ainsi clairement l'échec de la dissuasion aérienne contre les missiles et les drones yéménites.
Cette couverture a croisé celle d'autres médias hébreux rapportant le choc de l'occupation face au développement des défenses aériennes de Sanaa, après leur succès à intercepter des avions ennemis lors de l'attaque sur Hodeidah et à les forcer à fuir.
Certains médias ont cité un responsable militaire israélien déclarant : « Nous ne nous attendions pas à ce que Sanaa atteigne un tel niveau de capacités de défense aérienne », ajoutant que « certains avions ont failli être touchés dès leur entrée dans l'espace aérien. » Les frappes aériennes se sont poursuivies pendant plus d'une demi-heure au-dessus de la mer Rouge.
Il s'agit d'une évolution stratégique remarquable qui a redessiné les cartes de l'influence dans la région. Les observateurs régionaux estiment que Sanaa évolue progressivement vers un rôle d'acteur direct sur la scène palestinienne, passant d'une position de soutien à une force militaire dotée des moyens de riposter et d'imposer un coût réaliste au blocus continu de Gaza.
Les analystes politiques considèrent que les récentes opérations s'inscrivent dans un contexte plus large, qui s'étend depuis le début de l'agression, considérant chaque brèche navale ou frappe aérienne comme un élément d'une seule et même arène, où la confrontation est menée avec des outils variés et des trajectoires calculées.
Ils estiment que cibler les navires collaborant avec l'occupation constitue une transition pratique vers l'imposition de sanctions sur le terrain, et que les forces armées yéménites disposent désormais de la capacité de transformer les voies navigables en points de pression efficaces directement liés au blocus de Gaza.
Le communiqué des forces armées confirme que les navires de la compagnie visée figurent sur la liste des cibles légitimes, ouvrant la voie à une escalade calculée qui traite la mer comme un front au même titre que les airs et la terre, dans une bataille qui revêt un caractère régional sans dépasser les limites du pouvoir décisionnel yéménite.
Signalant cette position souveraine, le président Mahdi Al-Mashat a rendu hommage aux forces armées pour leur vigilance et leur grande disponibilité à défendre le pays et à dissuader les agresseurs. Il a salué la ténacité des forces yéménites, qui ont contraint l'aviation ennemie sioniste à fuir après avoir tenté de cibler des zones civiles.
Prolongeant l'approche de riposte et sa ferme détermination, le président Al-Mashat a réitéré la fermeté du Yémen à soutenir Gaza jusqu'à la levée du blocus et la fin de l'agression. Il a souligné que les menaces de l'ennemi n'affaibliront pas la volonté populaire et que le Yémen est un champ de bataille pour les coups de grâce, et non pour le spectacle, comme l'histoire l'a prouvé et comme le confirme le présent.
Forte de cet élan, Sanaa avance avec confiance sur le terrain, envoyant ses messages dans un langage de réponse directe à une époque de silence arabe et d'abandon officiel. Le Yémen prouve une fois de plus qu'il est le bouclier et l'épée de Gaza, et qu'il existe quelqu'un en mer capable de rétablir l'équilibre lorsque la balance est renversée. Quiconque s'associe au siège de la Palestine ne passera pas pacifiquement, et les passages qui étranglent Gaza seront fermés sur la tête des criminels.
