Téhéran – Saba :
Les autorités iraniennes ont annoncé hier, lundi, le bilan final de l’agression sioniste contre le pays, qui a débuté le 13 juin et a duré 12 jours.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Asghar Jahangir, a déclaré que le nombre total de martyrs recensés à ce jour suite à la récente agression sioniste contre l’Iran s’élevait à 935. Parmi ces martyrs figurent 38 enfants et 102 femmes, dont plusieurs femmes enceintes, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.
Il a ajouté que l'ennemi sioniste, avec le soutien direct des États-Unis, avait versé le sang de près d'un millier de citoyens iraniens, considérant cette agression comme la répétition d'une erreur historique commise par l'entité sioniste, dont elle paiera sans aucun doute le prix.
Il a déclaré que les forces armées iraniennes avaient répondu à l'agression sioniste avec détermination et que l'entrée en guerre des États-Unis n'était que la preuve de l'incompétence de l'entité sioniste et ne pouvait être interprétée que de cette manière.
Jahangir a poursuivi : « Tout le monde a vu comment l'Iran a été attaqué alors qu'il était en pleines négociations diplomatiques, alors que l'entité sioniste ne respectait aucun droit international, ciblant même des installations nucléaires pacifiques, bien que l'Iran soit membre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).»
Concernant les répercussions de l'attaque sur la sécurité intérieure, Jahangir a déclaré que la justice était intervenue immédiatement après l'attaque, sur instruction du chef du pouvoir judiciaire, et que des mesures décisives avaient été prises contre les traîtres, les agents et les espions.
Il a expliqué que l'ennemi ne se contentait pas d'une agression militaire, mais cherchait plutôt à s'attaquer à la sécurité intérieure par le biais d'un réseau d'acteurs hostiles et d'espions, dans le but de semer le chaos et de saboter le pays. Cependant, ces plans ont été déjoués grâce aux mesures méticuleuses prises par les services judiciaires et de sécurité.
Il a souligné que des ordres urgents avaient été émis pour la création de divisions judiciaires spéciales dans différents gouvernorats afin de poursuivre les traîtres. Il a également indiqué que des enquêtes sur les comptes virtuels liés à l'ennemi avaient été lancées, en coopération avec les agences de sécurité compétentes.
