Washington - Saba :
Le sénateur américain Lindsey Graham a annoncé hier dimanche que le président Donald Trump estimait que « le moment était venu d’adopter un projet de loi imposant de nouvelles sanctions contre la Russie », précisant que le Sénat américain « entamerait l’examen de ce projet de loi en juillet prochain ».
Dans une interview accordée à ABC News dimanche, Graham a commenté la position de Trump concernant l’adoption d’un « projet de loi » imposant de nouvelles sanctions contre la Russie : « Hier, c’était la première fois que le président m’a dit, alors que nous jouions au golf, qu’il était temps d’adopter un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions contre la Russie.»
Commentant l’adoption du projet de loi, le sénateur américain a expliqué : « Au lendemain de la fin des vacances parlementaires de juillet (à partir du 7 juillet), nous (le Sénat américain) avons l’intention de poursuivre l’examen du projet de loi.»
Les dirigeants des 27 États membres de l'Union européenne, réunis au sommet de Bruxelles le 26 juin, ont convenu de prolonger de six mois les sanctions contre la Russie, selon une agence occidentale citant des sources diplomatiques.
Le rapport de l'agence indique : « Les dirigeants des 27 États membres de l'Union européenne, réunis au sommet de Bruxelles, ont convenu de prolonger de six mois les sanctions contre la Russie.»
Moscou a souligné à plusieurs reprises la capacité du pays à s'adapter aux pressions résultant des sanctions imposées par l'Occident il y a plusieurs années et qu'il n'a cessé de durcir.
Moscou a indiqué que l'Occident n'avait pas le courage d'admettre l'échec de sa politique de sanctions contre la Russie, et des déclarations ont également été émises au sein de pays occidentaux remettant en question l'efficacité de ces sanctions.
Le gouvernement britannique a annoncé lundi l'entrée en vigueur de l'accord commercial signé par le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui prévoit la réduction de certains droits de douane sur les importations en provenance du Royaume-Uni.
Un communiqué du gouvernement indique que les constructeurs automobiles britanniques pourront désormais exporter leurs produits vers le marché américain avec un droit de douane réduit de 10 %, contre 27,5 % auparavant.
Le communiqué ajoute que le droit de douane de 10 % sur des biens tels que les moteurs d'avion et les pièces détachées a été totalement supprimé, confirmant ainsi les détails annoncés plus tôt ce mois-ci.
Cependant, la question des droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance de Grande-Bretagne reste en suspens, bien que Londres ait été exemptée des droits de douane pouvant atteindre 50 % imposés par les États-Unis à d'autres pays ce mois-ci.
Le gouvernement britannique a averti qu'en l'absence d'accord, les droits de douane sur l'acier et l'aluminium britanniques pourraient être augmentés à partir du 9 juillet.
Le communiqué conclut ainsi : « Nous poursuivrons nos efforts vers l'élimination complète des droits de douane sur les produits sidérurgiques de base, comme convenu précédemment. »
Il convient de noter que l'Occident a intensifié ses « mesures punitives » contre la Russie en raison de la crise ukrainienne, ce qui a entraîné une hausse des prix de l'électricité, du carburant et des denrées alimentaires en Europe et aux États-Unis.
