Al-Qods - Saba :
Les autorités ennemies sionistes ont remis ce dimanche à une famille de Jérusalem (Al-Qods) un avis de démolition forcée de sa maison, prétextant l'absence de permis de construire.
Selon l'agence de presse Sanad, des sources jérusalémites ont rapporté que la municipalité sioniste de Jérusalem avait remis à la famille Burqan, du quartier de Wadi Yasul à Silwan, une décision de démolition forcée de sa maison de 100 mètres carrés, prétextant qu'elle avait été construite sans permis.
Les sources ont indiqué que la maison menacée de démolition est habitée par le citoyen jérusalémite Qusay Burqan, ses trois enfants et ses parents. La famille a jusqu'à mercredi prochain pour procéder à la démolition, faute de quoi la municipalité la démolira.
Les autorités d'occupation israéliennes obligent les habitants de Jérusalem à démolir eux-mêmes leurs maisons ou à payer les frais de démolition engagés par les forces israéliennes, afin de les harceler et de les contraindre à quitter leurs terres et leurs foyers, et de les déplacer.
Un rapport du Bureau national pour la défense de la terre et la résistance aux colonies a révélé que les autorités d'occupation israéliennes prévoient de déplacer environ 800 Palestiniens du quartier de Batn al-Hawa à Silwan, parallèlement à des projets similaires visant à déplacer environ 500 Palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah.
Le rapport publié hier, samedi, par le Bureau national indique que la démolition et le déplacement menacent plus de 100 maisons, abritant 1 550 Palestiniens, dans le quartier d'Al-Bustan à Silwan.
Le rapport souligne que les familles ayant reçu des avis de démolition sont confrontées à une bataille juridique devant les tribunaux israéliens, les avis de démolition étant renouvelés à chaque fois. La superficie de Silwan s'étend sur 5 640 dunams (1 500 acres) et comprend 12 quartiers habités par environ 58 500 Hiérosolymitains. La ville compte également 78 colonies de peuplement abritant 2 800 colons.
Le rapport souligne que le droit international interdit la politique d'expulsion, comme l'a confirmé l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice rendu en juillet dernier. Cela est particulièrement vrai pour la loi sur les biens des absents, qui conduit à l'expulsion de Palestiniens de leurs logements au profit de colons. La Cour a jugé que cette politique constitue une violation du droit international.
Le rapport met en lumière les souffrances et les craintes auxquelles sont confrontés 600 Palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem.
