Gaza - Saba :
Le Centre pour la protection des journalistes palestiniens a condamné aujourd’hui le meurtre du journaliste Moamen Abu Al-Auf, survenu à la suite d'une frappe aérienne israélienne sur l'est de la ville de Gaza, alors qu'il couvrait une mission humanitaire avec des ambulanciers.
Dans un communiqué publié mardi, le Centre a indiqué que le journaliste Abu Al-Auf est le cinquième journaliste palestinien tué en juin, portant à 227 le nombre de journalistes tués depuis le début de l'agression israélienne contre Gaza en octobre 2023.
Il a rappelé que des frappes aériennes israéliennes ont visé un groupe de journalistes dans la cour de l'hôpital baptiste, dans le centre de Gaza, le 6 juin, causant la mort du journaliste Suleiman Hajjaj, correspondant de Palestine Today TV, et du journaliste Ismail Badah, qui travaillait pour la même chaîne, ainsi que du journaliste Samir Al-Rifai de l'agence de presse Shams.
Il a également évoqué le décès du journaliste Ahmed Qaljah, caméraman d'Al-Arabiya TV, des suites de blessures reçues précédemment.
Le Centre a condamné la poursuite des « assassinats organisés » de journalistes palestiniens.
Il a réitéré son appel à la communauté internationale et aux Nations Unies pour qu'elles « prennent immédiatement des mesures pour mettre fin à la politique visant les professionnels des médias et empêcher le recours à la force militaire pour entraver leur travail ».
Il a souligné que ce qui se passe constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des Conventions de Genève, insistant sur la nécessité de « traduire les responsables de ces crimes en justice devant les tribunaux internationaux ».
Il a appelé la Fédération internationale des journalistes, l'Union des journalistes arabes et toutes les organisations de presse internationales à condamner les crimes systématiques contre les professionnels des médias à Gaza.
Il a souligné que les attaques répétées contre les journalistes constituent des crimes de guerre.
