Londres - Saba :
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’est dit hier vendredi optimiste quant aux négociations nucléaires indirectes entre l’Iran et les États-Unis lors d’une interview accordée vendredi à un journal britannique.
Dans son interview au Financial Times, M. Grossi a qualifié ces discussions de « très sérieuses ».
Le directeur général de l’AIEA a déclaré : « J’ai vu des situations où il a fallu convaincre des pays de vouloir négocier. Ce n’est pas le cas ici. Les discussions sont très sérieuses.»
Le journal a cité M. Grossi dans un extrait de son article sur l’interview, affirmant que les capacités nucléaires de l’Iran ne peuvent être éliminées par une attaque limitée.
Le journal citait ensuite Grossi : « Les choses les plus sensibles se trouvent à 800 mètres sous terre – j'y suis allé à maintes reprises. Pour y accéder, il faut descendre un tunnel sinueux, de plus en plus bas. »
À ce jour, cinq cycles de négociations indirectes ont eu lieu entre l'Iran et les États-Unis, sous la médiation d'Oman.
Le principal désaccord dans ces pourparlers porte sur l'enrichissement de l'uranium et la levée des sanctions. Les États-Unis exigent l'arrêt complet de l'enrichissement, voire le démantèlement du programme nucléaire civil iranien, tandis que l'Iran considère l'enrichissement à des fins pacifiques comme un droit en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et exige la levée totale des sanctions comme condition préalable à un accord, selon l'agence de presse Tasnim.
L'Iran maintient que son programme nucléaire est pacifique et exige des garanties que les États-Unis respecteront l'accord.
