Rome – Saba :
Le médecin français Baptiste Andry, participant à la Flottille de la Liberté, a confirmé hier mercredi que la position de l'ennemi israélien consistant à empêcher les navires d'atteindre la bande de Gaza n'était pas surprenante, mais plutôt attendue depuis le début.
Selon l'agence de presse Sanad, Andry a déclaré que les participants à la flottille étaient déterminés à poursuivre leur voyage pour briser le blocus imposé à Gaza, malgré les menaces israéliennes répétées.
Il a ajouté : « Nous comptons sur le soutien de la communauté internationale pour poursuivre cette mission humanitaire, et nous recevons quotidiennement des messages de solidarité et de soutien du monde entier affirmant la justesse de notre cause et la nécessité de lever le blocus imposé à la bande de Gaza.»
Le navire « Madeleine », appartenant à la Coalition internationale de la Flottille de la liberté, a appareillé dimanche dernier du port de Catane, en Sicile, avec à son bord une aide humanitaire destinée à la bande de Gaza assiégée. Les organisateurs de l'initiative espèrent que le navire, dont le voyage devrait durer environ sept jours, parviendra à destination malgré les menaces, porteur d'un message de solidarité avec la population de Gaza et d'un appel clair à la fin du blocus israélien imposé depuis plus de 17 ans et au génocide en cours contre les civils.
Sur un itinéraire estimé à 2 000 kilomètres, les militants internationaux poursuivent leur voyage pour le troisième jour à bord du navire, dans la crainte d'une intervention de l'armée israélienne. Ils réclament une protection internationale et populaire pour assurer leur arrivée en toute sécurité sur les côtes de la bande de Gaza.
Avec le soutien des États-Unis et de l'Europe, l'armée israélienne commet depuis le 7 octobre 2023 des crimes génocidaires dans la bande de Gaza, causant la mort de 54 607 citoyens palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, et blessant 125 341 autres. Le bilan des victimes reste incertain, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux secours.
