Gaza – Saba :
La Commission internationale de soutien aux droits des Palestiniens a fermement condamné hier jeudi le massacre commis par les forces ennemies israéliennes le jeudi 5 juin 2025 au matin.
Un avion ennemi israélien a visé la tente des journalistes à l'intérieur de l'hôpital Al-Baptist Al-Ahli, dans la ville de Gaza, tuant quatre journalistes : Suleiman Hajjaj et Ismail Badiyah, employés de la chaîne Palestine Today ; Samir al-Rifai, correspondant de l'agence de presse Shams ; et Ahmed Qalajah, caméraman de la chaîne Al-Arabi. Le journaliste Imad Dalloul a également été grièvement blessé.
La Commission a déclaré dans un communiqué reçu par l'Agence de presse yéménite (Saba) : Cibler des journalistes et des civils à l'intérieur de l'hôpital Al-Baptist Al-Ahli constitue un crime de guerre complexe, car il a été commis dans un hôpital protégé par le droit international humanitaire, un droit que l'ennemi israélien a transposé en actes depuis le début de sa guerre de génocide.
Le communiqué ajoute : « L'ennemi israélien a délibérément et à plusieurs reprises ciblé des hôpitaux, des journalistes, des civils et des infrastructures civiles, dans le cadre du génocide en cours contre les Palestiniens de la bande de Gaza depuis plus de 20 mois.»
La Commission a réitéré sa ferme condamnation des crimes israéliens contre les journalistes et dénoncé le refus de l'ennemi israélien d'autoriser les médias étrangers à accéder à Gaza, empêchant ainsi les habitants de Gaza et le monde extérieur d'obtenir des informations.
Elle a déclaré : « Les attaques contre les hôpitaux et les journalistes constituent un crime de guerre visant à occulter la vérité, à tuer des témoins et à empêcher toute couverture médiatique révélant les mensonges et les crimes de génocide et d'agression commis par l'occupation israélienne à Gaza.»
Elle a ajouté : « Ces actions violent toutes les conventions et tous les traités internationaux, en particulier la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide et le droit international humanitaire, qui garantissent une protection générale aux civils et aux biens civils, ainsi qu'une protection particulière aux journalistes, aux enfants, aux femmes, au personnel médical et aux hôpitaux. »
Elle a appelé la communauté internationale, les Nations Unies, les organisations de la société civile, les mouvements populaires, les syndicats internationaux et arabes des journalistes, la Croix-Rouge et toutes les parties concernées dans le monde à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures urgentes pour mettre fin au génocide et à l'agression, et à assurer une protection internationale aux journalistes afin qu'ils puissent poursuivre leur rôle essentiel dans la couverture des crimes commis à Gaza.
