Gaza - Saba :
La municipalité de la ville de Gaza a lancé hier mardi un appel urgent à la fourniture de machines et de carburant, mettant en garde contre une paralysie quasi totale menaçant de paralyser les services de base dans la ville.
La municipalité a déclaré que la grave pénurie de machines, ainsi que l’indisponibilité de carburant et de pièces détachées nécessaires à l’entretien des véhicules, constituent un problème majeur pour la municipalité et limitent sa capacité à fournir les services de base à la ville.
La municipalité a expliqué que les forces d’occupation ont détruit 134 véhicules, soit environ 80 % de son parc automobile, confirmant ainsi le manque constant de carburant et d’huile pour le fonctionnement des véhicules et des installations de service.
La municipalité de Gaza a appelé la communauté internationale et les organisations internationales à intervenir d'urgence, à répondre aux besoins humanitaires urgents et à l'aider à atténuer la grave catastrophe que traverse la ville.
La municipalité de Gaza avait précédemment mis en garde contre une sécheresse imminente liée à la hausse des températures et aux besoins croissants en eau des citoyens et des personnes déplacées.
Elle a confirmé que la ville connaît une situation catastrophique en raison de la destruction par l'occupation d'environ 75 % des puits d'eau depuis le 7 octobre 2023 et du manque de carburant pour alimenter les puits restants.
Elle a ajouté que le volume d'eau disponible actuellement ne dépasse pas 35 000 mètres cubes par jour, sur les 120 000 mètres cubes pompés pendant ces périodes avant l'agression. Ce volume est considéré comme extrêmement faible par rapport aux besoins réels de la ville.
Elle a indiqué que cette quantité se répartissait entre environ 20 000 mètres cubes d'eau « Mekorot », 15 000 mètres cubes produits par des puits municipaux, dont l'exploitation est très limitée en raison des pénuries de carburant et d'électricité, et des quantités limitées produites par des puits privés.
La municipalité a également averti que la quantité de déchets accumulés dans la ville dépassait les 250 000 tonnes, menaçant de provoquer une catastrophe environnementale et sanitaire alors que la crise humanitaire qui frappe la bande de Gaza depuis 20 mois se poursuit.
Elle a indiqué que les déchets s'accumulaient en quantités considérables dans les quartiers résidentiels, sans les ressources nécessaires pour les éliminer, tandis que les équipes municipales se voyaient refuser l'accès aux décharges officielles.
