New York - SABA :
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé hier lundi que plus de 50 000 enfants ont été tués ou blessés dans la bande de Gaza au cours des 20 derniers mois, soit l’un des bilans les plus meurtriers pour les enfants dans les conflits contemporains.
L’UNRWA a confirmé dans un communiqué de presse que des civils, dont des enfants, des travailleurs humanitaires et médicaux, ainsi que des journalistes, continuent d’être tués et blessés quotidiennement à Gaza, dans un contexte de bombardements et de violents combats.
De son côté, le directeur régional du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Édouard Beigbeder, a mis en garde contre une escalade sans précédent des souffrances des enfants dans la bande de Gaza, confirmant que plus de 50 000 enfants ont été tués ou blessés depuis octobre 2023.
Beigbeder a décrit ce qui arrive aux enfants de la bande de Gaza comme une série d'« atrocités inimaginables ».
Il a déclaré que les images horribles capturées en seulement 72 heures le week-end dernier révélaient une fois de plus le coût « inacceptable » de cette guerre contre les enfants.
Le directeur régional a demandé : « Combien de filles et de garçons supplémentaires seront tués ? Quel niveau d'horreur doit être retransmis en direct avant que la communauté internationale n'intervienne pleinement ?»
Il a appelé à une action internationale audacieuse et décisive pour mettre fin à ce massacre brutal, tenant la communauté internationale responsable de son silence et soulignant la nécessité d'user de son influence politique pour sauver des vies dans la bande de Gaza.
L'UNICEF a renouvelé son appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la protection des civils et des enfants, et au respect du droit international humanitaire et des droits humains.
Beigbeder a conclu sa déclaration en déclarant : « Les enfants de Gaza ont besoin de protection. Ils ont besoin de nourriture, d'eau et de médicaments. Ils ont besoin d'un cessez-le-feu. Mais plus que tout, ils ont besoin d'une action collective immédiate pour mettre fin à cette situation une fois pour toutes.»
Depuis le 2 mars, l'ennemi israélien continue de fermer les points de passage de la bande de Gaza à l'entrée de nourriture, de secours, d'aide médicale et de biens, provoquant une détérioration significative de la situation humanitaire des Palestiniens, selon les rapports du gouvernement, des organisations de défense des droits humains et de la communauté internationale.
