New York - SABA :
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a confirmé hier lundi qu'avec l'expansion de l'agression israélienne dans la bande de Gaza, moins de 18 % de la superficie de la bande reste une zone où les civils sont autorisés à se trouver. Le reste de la zone est soit sous contrôle israélien direct, soit considéré comme une zone d'évacuation et soumis à des bombardements continus.
Selon le Centre d'information des Nations Unies, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires a indiqué lundi que les déplacements se poursuivent dans toute la bande de Gaza, avec environ 200 000 personnes déplacées au cours des deux dernières semaines seulement.
Les Nations Unies ont déclaré que la situation catastrophique à Gaza est la pire depuis le début de la guerre, avec des bombardements incessants dans toute la bande de Gaza, en particulier dans le nord, où le dernier hôpital partiellement fonctionnel a été contraint d'évacuer.
OCHA a confirmé que les services humanitaires à Gaza sont parmi les plus entravés de l'histoire récente de la réponse humanitaire mondiale. Depuis mars dernier, les autorités israéliennes ont imposé un blocus strict à l'aide et aux biens humanitaires, permettant au cours des deux dernières semaines ce que les Nations Unies ont décrit comme « une goutte d'eau dans l'océan des besoins » de fournitures spécifiques à la bande de Gaza.
L'ONU et ses partenaires n'ont pas été en mesure d'acheminer la majeure partie de cette aide limitée à la population en raison des restrictions israéliennes et de l'insécurité. Une grande partie de ce qui est entré dans la bande de Gaza a été pillée par des habitants désespérés, cherchant souvent à nourrir leurs familles.
