Gaza - Saba :
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a confirmé aujourd’hui, dimanche, que l’ennemi sioniste a transformé les points de distribution d’« aide américano-israélienne » en pièges à massacres. Vingt-deux personnes ont été tuées et plus de 115 blessées à l’aube, portant le nombre total de martyrs sur ces sites à 39 et plus de 220 blessés en moins d’une semaine.
Le Bureau a qualifié ces événements de crimes répétés, prouvant la fausseté des allégations humanitaires. Les forces ennemies israéliennes ont commis un nouveau massacre contre des civils affamés qui s’étaient rassemblés sur les soi-disant sites de distribution d’« aide humanitaire », supervisés par une société américano-israélienne et sécurisés par l’armée ennemie dans les soi-disant « zones tampons » de la ville de Rafah. Ce crime, survenu il y a une heure, a fait 22 morts et plus de 115 blessés parmi les civils affamés, à des degrés divers de gravité. Le bilan initial devrait s'alourdir, portant le nombre total de martyrs et de blessés sur les sites de distribution d'aide humanitaire en moins d'une semaine à 39 et plus de 220. Cette scène sanglante illustre la nature de ces zones : des pièges mortels de masse, et non des points d'aide humanitaire.
Le bureau a souligné au monde entier qu'il s'agit d'une utilisation systématique et malveillante de l'aide humanitaire comme arme de guerre, utilisée pour faire chanter des civils affamés et les rassembler de force dans des lieux de massacre exposés, gérés et surveillés par l'armée ennemie, financés et couverts politiquement par l'ennemi et l'administration américaine, qui porte l'entière responsabilité morale et juridique de ces crimes. Il a été prouvé, par le sang versé, par des témoignages oculaires et par des rapports de terrain et internationaux, que le projet « Aide par les zones tampons » est un projet voué à l'échec et dangereux. Elle sert de couverture aux politiques sécuritaires et militaires de l'ennemi et sert à promouvoir faussement une « réponse humanitaire », tandis que l'ennemi ferme les points de passage officiels et empêche l'arrivée d'une aide humanitaire authentique provenant d'organismes internationaux neutres.
Il a considéré ce nouveau crime, avec ce grand nombre de victimes quotidiennes, comme une preuve supplémentaire de la poursuite par l'ennemi d'un plan génocidaire systématique, par la famine préventive suivie de massacres aux points de distribution. Il s'agit d'un crime de guerre à part entière au regard du droit international, notamment de l'article II de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Il a tenu l'ennemi pleinement responsable des massacres continus sur les sites de distribution d'« aide », perpétrés sous un faux couvert humanitaire. Il a également tenu l'ennemi, ainsi que les États-Unis, directement responsables de l'utilisation de la nourriture comme arme dans la guerre contre Gaza.
Les médias gouvernementaux ont appelé les Nations Unies et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités juridiques et humanitaires, à ouvrir immédiatement et sans restriction les points de passage officiels, et à permettre à l'ONU et aux organisations internationales d'acheminer l'aide sans ingérence ni supervision ennemies.
Ils ont appelé à la formation urgente d'une commission d'enquête internationale indépendante afin de documenter ces massacres, y compris les meurtres sur les sites de distribution d'aide, et de traduire les responsables en justice devant les tribunaux internationaux.
Le bureau des médias a catégoriquement rejeté toute forme de « zones tampons » ou de « corridors humanitaires » établis sous supervision ennemie ou avec un financement américain. Nous mettons en garde contre le danger de perpétuer ce modèle meurtrier, qui s'est avéré être un piège pour les civils affamés, et non une issue.
Il a également appelé les pays arabes et islamiques ainsi que les nations libres du monde entier à prendre des mesures urgentes et efficaces pour sécuriser des couloirs humanitaires indépendants et sûrs, loin de l'occupation, et pour secourir les habitants de Gaza encore assiégés, confrontés à la famine et aux massacres quotidiens. Il a souligné que les massacres commis en plein jour et retransmis en direct constituent un scandale juridique, moral et humanitaire aux yeux du monde entier, et que le silence à leur égard constitue une complicité honteuse qui condamne tous ceux qui restent impuissants, se taisent ou se justifient.
Le directeur des services ambulanciers de Gaza a révélé dimanche que l'ennemi sioniste empêchait les ambulanciers d'atteindre le site des bombardements à l'ouest de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Selon l'agence de presse Palestine Today, il a expliqué que secourir les blessés des bombardements israéliens à Rafah est dangereux et que les forces ennemies empêchent également les ambulances d'atteindre le site des bombardements pour leur apporter de l'aide.
Il a noté que certains blessés attendent plus d'une demi-heure l'arrivée des ambulances par manque de ressources.
Il a expliqué qu'il n'y a pas assez d'ambulances pour faire face aux bombardements israéliens en cours, tandis que les forces ennemies ciblent délibérément les ambulances.
