Gaza - Saba :
L'Association Addameer pour les droits de l'homme a déclaré mardi que la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza s'est aggravée avec l'émission de nouveaux ordres d'évacuation pour de nouvelles zones dans le gouvernorat du nord de Gaza.
"Al-Dameer" a ajouté dans un communiqué que "les citoyens ont fui la violence des attaques et les bombardements continus de leurs maisons, se dirigeant vers les zones occidentales de la ville de Gaza, installant leurs tentes dans les routes et les rues, manquant des nécessités les plus élémentaires de la vie et d'une absence totale de toute réponse humanitaire urgente ou de besoins en matière d'abris".
Elle a souligné que ce déplacement forcé intervient dans un contexte de fermeture continue des points de passage et de refus d'entrée de l'aide, ainsi que d'escalade de la politique de famine de l'occupation, qui a aggravé la situation humanitaire de la population de la bande de Gaza.
Elle a ajouté que les informations indiquent que le nombre de personnes déplacées dans la ville de Gaza s'élève actuellement à environ 270 000 citoyens, suite au déplacement de plus de 150 000 personnes du gouvernorat du nord de Gaza.
Addameer a souligné que la situation humanitaire constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, en particulier de la quatrième Convention de Genève, qui oblige les forces d’occupation à assurer la protection des civils et la satisfaction de leurs besoins fondamentaux.
Addameer a appelé à une action internationale immédiate et urgente pour mettre fin à l’agression contre les civils, ouvrir les points de passage pour l’aide humanitaire sans restriction, fournir des abris sûrs et équipés aux personnes déplacées et garantir l’accès aux équipes de secours et aux organisations humanitaires.
Elle a souligné que le silence de la communauté internationale et son manque d’action sérieuse pour mettre fin à ces graves violations contribuent à l’aggravation des souffrances de la population et perpétuent une culture d’impunité.
Elle a expliqué que la catastrophe humanitaire en cours à Gaza ne pouvait plus être reportée ou retardée, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités juridiques et morales pour protéger les civils palestiniens.
