Hodeidah - Saba :
Un séminaire de sensibilisation culturelle s'est tenu hier dimanche dans le gouvernorat d'Hodeidah, organisé par le Secteur de l'orientation et l'Unité des érudits et des éducateurs, intitulé « L'anniversaire de la Nakba - Soutenir Gaza - Le massacre de Tanomah». Le symposium, auquel participaient un groupe d'universitaires et d'intellectuels, faisait partie des activités de mobilisation visant à sensibiliser le public pour affronter l'ennemi sioniste et exposer l'histoire sombre des régimes clients.
Le symposium a passé en revue les dimensions historiques et politiques de la Nakba, dont le 77e anniversaire tombe cette année, ainsi que le déplacement systématique des Palestiniens et l’occupation des lieux saints qui en ont résulté. Il a souligné que ce qui se passe aujourd’hui dans la bande de Gaza est une extension de la première Nakba et le résultat du silence et de la complicité des régimes clients.
Le symposium s'est concentré sur le massacre de Tanomah commis par le régime saoudien en 1341 AH contre plus de trois mille pèlerins yéménites, soulignant que le sang des martyrs de Gaza de la Palestine et de Tanomah crie face à la falsification, à la reddition et à l'échec.
Dans son discours, Abdulrahman Al-Warfi, chef du secteur d'orientation du gouvernorat, a souligné que les massacres (par ‘Israël’ soutenu par US) et la famine qui ont lieu en Palestine en général et à Gaza en particulier nécessitent une position pratique qui va au-delà de la simple condamnation. Il a souligné que le silence du monde islamique est un scandale non moins grave que les missiles ennemis.
Il a souligné que le massacre de Tanomah, perpétré par le régime saoudien contre des pèlerins yéménites non armés, doit rester présent dans la conscience des générations futures, car il témoigne de la brutalité de ce régime et de sa trahison de la nation depuis sa création.
De son côté, Cheikh Ali Somal, chef de l’Unité des érudits et des apprenants, a expliqué que la Nakba palestinienne n’était pas seulement une occupation de terre, mais aussi la destruction de la conscience et l’effacement de l’identité. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une lutte culturelle et de mobilisation qui réoriente la boussole vers la cause centrale de la nation et expose les alliances de la honte qui ont abandonné le peuple palestinien.
Il a souligné que le sang yéménite à Tanomah et le sang palestinien à Gaza sont unis par un ennemi commun et une collusion régionale, appelant le peuple yéménite à élargir la portée de la mobilisation populaire et publique en soutien aux moudjahidines sur le terrain.
Al-Warfi et Somal ont souligné que relier la Nakba et les massacres perpétrés contre les Yéménites est essentiel pour comprendre les ennemis de la nation et leur comportement récurrent à chaque époque et en chaque lieu, soulignant que le projet coranique est l'espoir de faire face à ces plans conspirateurs.
Ils ont appelé à l’intensification des activités culturelles et consultatives et à la consolidation du discours djihadiste sur diverses plateformes, soulignant que le peuple yéménite continuera à soutenir son leadership révolutionnaire et politique jusqu’à ce que chaque centimètre occupé soit libéré, avec la Palestine en première ligne.
