Sanaa - Saba :
Le Centre L'Œil de l'Humanité (Eye of Humanity, Ain Ala Al-Insanyah) pour les droits et le développement a condamné hier dimanche dans les termes les plus forts le crime odieux commis aujourd'hui par les forces d'occupation israéliennes, qui a entraîné le martyre de cinq journalistes à la suite du bombardement délibéré de maisons dans la bande de Gaza de la Palestine depuis l'aube d’hier. Cela porte à 222 le nombre de journalistes tués depuis le début de l'agression.
Le centre a expliqué dans un communiqué - reçu par l'agence de presse yéménite (Saba) - que ce ciblage répété et systématique des journalistes ne peut être considéré que comme une tentative flagrante de faire taire la voix libre et de dissimuler les crimes horribles commis contre les civils dans la bande de Gaza, en violation flagrante de toutes les conventions internationales, notamment les Conventions de Genève et la résolution 2222 du Conseil de sécurité, qui stipule la protection des journalistes pendant les conflits armés.
Il a souligné que cibler des journalistes, qui portent des caméras et des mots au lieu d'armes, est un crime de guerre qui exige des comptes et constitue une menace sérieuse pour la liberté de la presse et le droit du monde à connaître la vérité.
La déclaration appelle la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour mettre un terme à ces graves violations, assurer une protection complète aux journalistes et demander des comptes à ceux qui commettent des crimes contre eux, en veillant à ce que les auteurs n’échappent pas à la punition.
Elle a souligné que garder le silence sur ces crimes constitue non seulement une complicité, mais aussi une participation à l’enracinement d’une culture d’impunité et à l’encouragement de nouvelles violations contre des innocents.
