Gaza - Saba :
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a affirmé mercredi que « chacun est responsable, en vertu du droit international, de garder le silence sur les massacres commis contre les Palestiniens, y compris les pays qui soutiennent la fabrication d'armes »
Selon Quds Press, Albanese a expliqué que « les meurtres sont perpétrés par les bombes, la famine, le manque de médicaments, le manque de traitement et toutes les techniques oppressives que l'ennemi sioniste utilise contre le peuple palestinien », appelant à « la poursuite des soldats ayant la double nationalité ».
Elle a ajouté : « La situation en Palestine est désastreuse et les Palestiniens sont tués de nombreuses manières. »
À l'aube du 18 mars 2025, l'ennemi sioniste a repris son agression et renforcé le siège de la bande de Gaza, après une interruption de deux mois dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Cependant, l'ennemi a violé les termes de l'accord tout au long de la période de trêve.
Avec le soutien américain et européen, l’ennemi commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 170 000 morts et blessés palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, en plus de plus de 14 000 personnes disparues.
L'organisation World Kitchen International (WCK) a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza après avoir manqué de nourriture et de combustible de cuisson.
Dans un communiqué, l'organisation a confirmé qu'elle avait fourni plus de 130 millions de repas et distribué environ 26 millions de pains au cours des 18 derniers mois, mais qu'elle n'était plus en mesure de continuer à fournir ce soutien vital compte tenu de la situation actuelle.
Elle a noté que des camions transportant de l'aide et du carburant pour faire fonctionner ses cuisines se trouvent à la frontière depuis début mars.
Depuis le 2 mars, l'ennemi israélien a fermé les points de passage de la bande de Gaza à l'entrée de nourriture, de secours, d'aide médicale et de marchandises, provoquant une détérioration significative de la situation humanitaire des citoyens.
