Beyrouth - Saba :
Des véhicules et des bulldozers de la FINUL, du bataillon français, sont arrivés hier dans la zone d'Al-Mafilha, à l'ouest de la ville de Mays Al-Jabal, tandis que l'armée libanaise renforçait sa présence dans la zone avec l'arrivée des résidents et des citadins sur place.
Selon les médias libanais dimanche, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a appelé, dans un communiqué, l'armée ennemie sioniste à s'abstenir de tirer sur des civils dans le sud du Liban, avertissant que la poursuite de ces pratiques menace la sécurité et la stabilité de la région.
La FINUL a exprimé sa profonde inquiétude face aux informations selon lesquelles des civils libanais tenteraient de retourner dans leurs villages du sud, où les forces de l’armée israélienne sont toujours déployées dans la région.
Elle a souligné que la gestion des foules de personnes retournant dans leurs villages « dépasse sa juridiction », appelant à éviter une nouvelle détérioration de la situation.
Le délai de 60 jours pour le retrait des forces ennemies sionistes des régions du sud occupées a pris fin à l'aube d'aujourd'hui, dimanche, selon l'accord de cessez-le-feu signé entre le Liban et l'entité ennemie sioniste sous le parrainage américain et français, sur la base de la résolution internationale 1701.
Plusieurs Libanais ont été blessés dimanche matin par des balles tirées par les forces ennemies sionistes, qui poursuivent leur occupation de villages libanais, violant le délai de 60 jours prévu pour leur retrait dans le cadre du cessez-le-feu avec le Liban.
Des sources médiatiques libanaises ont rapporté que les balles de l'ennemi avaient blessé des habitants de la ville de Kfar Kila alors qu'ils tentaient d'entrer dans leur ville du sud.
Les habitants de la ville de Khiam sont entrés dans leur ville en marche en voiture malgré les avertissements de l'ennemi sioniste.
Dès le début, des centaines de sudistes se sont rassemblés aux entrées de leurs villages en prévision de leur entrée à l'expiration du délai de 60 jours pour le retrait des forces d'occupation du sud.
De son côté, l'ennemi sioniste a annoncé que son armée était toujours déployée dans plusieurs localités du sud du Liban. Ce matin, il a annoncé qu'il déterminerait les endroits où il pourrait retourner.
Quant à l'armée libanaise, elle a appelé dans un communiqué, à l'expiration du délai de 60 jours suivant le cessez-le-feu, les habitants à patienter avant de se diriger vers les zones frontalières du sud, "en raison de la présence de mines et d'objets suspects laissés sur place par l'ennemi sioniste".
Elle a souligné l'importance pour les citoyens d'être responsables et d'adhérer aux directives de la direction de l'armée et aux instructions des unités militaires déployées, afin de préserver leur sécurité.
Elle a déclaré : Les unités militaires travaillent constamment pour achever l'enquête technique, ouvrir les routes et traiter les munitions non explosées, et surveillent de près la situation opérationnelle, en particulier en ce qui concerne les violations continues de l'accord et les attaques contre la souveraineté du Liban. à la destruction des infrastructures et à la démolition et à l’incendie des maisons dans les villages frontaliers par l’ennemi sioniste (‘israélien’, ‘Israël’).
