SANAA Juillet 31. 2024 (Saba) – Dans un raid sioniste perfide, l'ennemi sioniste, à l'aube d'aujourd'hui, mercredi, au 299e jour de son agression brutale contre Gaza, a assassiné le chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique Hamas, Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran. .
Le mouvement Hamas a annoncé dans un communiqué l’assassinat du chef de son bureau politique, Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran, déclarant : Le chef du mouvement « est mort à la suite d’un raid sioniste perfide contre sa résidence à Téhéran. » Soulignant que l'assassinat ne passerait pas en vain sans réponse.
L'assassinat du commandant Haniyeh est survenu lors d'une visite qu'il effectuait à Téhéran pour participer à la cérémonie d'investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, et après une rencontre avec le leader de la Révolution et de la République islamique, Sayyid Ali Khamenei, et quelques heures après une attaque contre la banlieue sud de Beyrouth qui a fait des morts et des blessés parmi les civils, et l'ennemi a annoncé avoir tenté d'assassiner un chef de la Résistance islamique au Liban.
Ce lâche crime d'assassinat a suscité de nombreuses réactions de condamnation palestiniennes, arabes et internationales à un moment où le mouvement affirme qu'il mène une guerre ouverte et que l'assassinat de Haniyeh n'atteindra pas ses objectifs... alors que les partis sionistes saluent cette opération.
Un membre du bureau politique du mouvement yéménite « Ansar Allah », Muhammad Ali al-Houthi, a pleuré Haniyeh à travers son compte sur la plateforme X, déclarant : « Le prendre pour cible est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois et des valeurs idéales. ".
Dans sa première réaction officielle, l’Iran a annoncé aujourd’hui que « le sang du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, ne sera pas vain ».
Les médias officiels iraniens ont cité le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, qui a déclaré : « Le martyre de Haniyeh à Téhéran renforcera et approfondira le lien étroit entre Téhéran, la Palestine et la résistance. »
Tandis que les Gardiens de la révolution iraniens ont déclaré dans un communiqué : « Nous étudions les dimensions de l’incident du meurtre de Haniyeh à Téhéran et nous annoncerons les résultats de l’enquête plus tard. »
L’agence de presse internationale Tasnim a également rapporté : « Une enquête est en cours sur l’assassinat du chef du bureau politique du mouvement Hamas, et les résultats seront annoncés prochainement. »
Le chef du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré : « Nous menons une guerre ouverte pour libérer Jérusalem et sommes prêts à en payer le prix », et a souligné que l’assassinat de Haniyeh est « une escalade dangereuse et n’atteindra pas ses objectifs ».
Pour sa part, Musa Abu Marzouk, membre du Bureau politique du Hamas, a qualifié l'assassinat de Haniyeh d'"acte lâche qui ne sera pas vain".
Le Mouvement du Jihad islamique en Palestine a pleuré le « grand leader national », soulignant que l’assassinat ne dissuaderait pas le peuple palestinien de poursuivre la résistance.
De son côté, le vice-secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en Palestine, Muhammad al-Hindi, a confirmé, lors d'un entretien télévisé ce matin, que le chef du bureau politique du mouvement Hamas, Ismail Haniyeh, était un projet de martyr depuis son plus jeune âge, et que de grandes personnalités ont fait leurs adieux à la résistance palestinienne et à la résistance au Liban sans être brisées par leur martyre, soulignant qu'« Israël » est confronté à une telle résistance pour la première fois de son histoire.
Il a souligné qu'"Israël" est au bord de l'effondrement et que ses réactions reflètent la confusion et l'incapacité d'atteindre aucun de ses objectifs... soulignant que cet assassinat ne vise pas seulement la résistance palestinienne et le mouvement Hamas en particulier, mais plutôt est également dirigée contre l’Iran.
Il a déclaré que le mouvement Hamas, avec sa grande capacité, comblerait rapidement tout vide résultant de cet assassinat, ajoutant : Haniyeh était préparé au martyre depuis son enfance.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné l'assassinat de Haniyeh, le considérant comme « un acte lâche et une évolution dangereuse, tandis que le secrétaire du Comité exécutif de l'OLP, Hussein Al-Sheikh, a qualifié l'assassinat d'« un acte lâche qui nous appelle à le faire ». rester plus ferme et plus ferme face à l’occupation.
De leur côté, les factions palestiniennes nationale et islamique ont appelé à une grève générale et à des manifestations massives pour dénoncer l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas.
Le Mouvement d’Initiative Nationale Palestinienne a également pleuré pour le peuple palestinien le martyre d’Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et a condamné la tentative de l’armée ennemie de commettre ce crime odieux.
L'Initiative nationale a présenté ses condoléances au mouvement Hamas et à ses militants, soulignant que ce crime odieux ne fera qu'accroître la détermination du peuple palestinien et sa vaillante résistance à poursuivre la lutte et la lutte pour la liberté, la dignité et le droit à l'autodétermination.
À son tour, le vice-président du Mouvement Fatah, Mahmoud Al-Aloul, a déclaré aujourd'hui mercredi : L'assassinat du chef du Bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas), Ismail Haniyeh, est un « crime majeur » qui doit accélérer la réalisation de l’unité.
Il a ajouté dans des déclarations à la presse : Les crimes de guerre sont l'une des caractéristiques de l'occupation sioniste... soulignant que pour le Fatah, Haniyeh est un « leader national important », et que sa perte est une perte pour l'ensemble du peuple palestinien, et nous sommes solidaires. solidarité avec ses proches, sa famille et les fils du peuple palestinien, unis face à la perte de ce dirigeant palestinien.
Al-Aloul a souligné que l'assassinat de Haniyeh « constitue une incitation et une motivation supplémentaire pour l'unité dans les rangs des factions palestiniennes », attirant l'attention sur la Déclaration de Pékin signée il y a quelques jours pour la réconciliation palestinienne.
Al-Aloul a poursuivi : « Un tel événement, l’agression israélienne et le crime israélien majeur, doivent accélérer les mesures concernant l’unité nationale palestinienne, et c’est une question extrêmement nécessaire, et tout le monde doit connaître notre position selon laquelle le sang palestinien est un seul sang, et que nous sommes toujours ensemble et solidaires, et toutes nos priorités sont de faire face à cette occupation.
Les mosquées de Cisjordanie occupée ont pleuré le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, via des haut-parleurs et ont appelé à une grève globale, pour pleurer son « assassinat » à Téhéran.
Sur le plan international, le ministère turc des Affaires étrangères a condamné l'assassinat de Haniyeh et a qualifié les événements de Téhéran d'« assassinat ignoble » visant à « étendre la portée de la guerre de Gaza au niveau régional » et à montrer que « le gouvernement de Netanyahu a aucune intention de parvenir à la paix.
Le ministère russe des Affaires étrangères a également considéré, dans un communiqué, l'assassinat du chef du Bureau politique du Hamas comme « un crime politique totalement inacceptable », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov : « Il s'agit d'un assassinat politique totalement inacceptable qui entraînera des conséquences désastreuses ». une nouvelle escalade des tensions.
Ce matin, le Premier ministre de l'ennemi sioniste a commenté l'assassinat du chef du Bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, lors d'un attentat sioniste dans la capitale iranienne, Téhéran.
Selon la chaîne sioniste Kan, le Premier ministre de l'entité usurpatrice, Benjamin Netanyahu, a demandé à ses ministres de ne pas déclarer ni discuter de l'assassinat d'Ismail Haniyeh.
Par ailleurs, le journal "Israel Today" a déclaré : Alors que le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné aux ministres de ne pas commenter l'assassinat de Haniyeh à Téhéran, le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a fait la première déclaration sioniste sur l'opération... considérant que "la mort de Haniyeh fait le monde". un peu mieux."
Eliyahu a déclaré dans un message sur la plateforme « X » : « C'est la bonne façon de nettoyer le monde... Plus d'accords de paix et de capitulation imaginaires, et plus de pitié pour ces gens. » Selon lui.
Il a ajouté : « La main de fer qui les frappera est celle qui apportera la paix et un peu de réconfort et renforcera notre capacité à vivre en paix avec ceux qui désirent la paix. »
Il n’y a pas eu de position officielle de la part des États-Unis jusqu’à présent, et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a simplement déclaré : « J’ai appris cette nouvelle et je n’en ai pas davantage à cet égard, tandis que CNN a cité un responsable de la Maison Blanche disant : « Nous avons vu la nouvelle selon laquelle « Ismail Haniyeh a été tué en Iran », sans fournir plus de détails.
Qui est le commandant Ismail Haniyeh ?
Ismail Haniyeh (62 ans) a été élu chef du bureau politique du mouvement Hamas en 2017, succédant à Khaled Meshaal, mais son nom et son surnom (Abu al-Abd) étaient connus du monde entier depuis 2006, date à laquelle il avait accédé à la présidence du Hamas. le gouvernement de l'Autorité palestinienne, après la victoire surprenante du Hamas aux élections législatives.
Haniyeh est né en 1962 dans le camp de réfugiés de Beach, à l'ouest de la ville de Gaza, après que ses parents ont fui leur maison près de l'actuelle ville israélienne d'Ashkelon pendant la guerre israélo-arabe de 1948.
Ismail Haniyeh est la troisième personne à assumer la direction du mouvement Hamas (chef du bureau politique) après Musa Abu Marzouk et Khaled Meshaal.
Il a étudié les niveaux primaire et préparatoire dans les écoles de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), et a obtenu son diplôme d'études secondaires à l'Institut Al-Azhar. Il a ensuite rejoint l'Université islamique de Gaza en 1987, où il a étudié. est diplômé d'une licence en littérature arabe.
Au cours de ses études universitaires, Haniyeh est devenu un membre actif du Conseil du syndicat étudiant, en plus de son intérêt pour les activités sportives. Il a également occupé plusieurs postes à l'Université islamique de Gaza avant d'en devenir le doyen en 1992. En 1997, il en a assumé le poste. présidence du bureau de Cheikh Ahmed Yassine après sa libération par Israël.
Les autorités d'occupation ont arrêté Haniyeh pour la première fois en 1987, peu après le déclenchement de l'Intifada palestinienne. Il est resté en prison pendant 18 jours, puis il a été arrêté une deuxième fois en 1988 pour six mois.
Haniyeh est entré de nouveau dans la prison sioniste en 1989 sous l'accusation d'appartenance au mouvement Hamas, où il a passé trois ans en détention, après quoi il a été exilé dans la région de Marj al-Zuhur au sud du Liban, mais il est retourné dans la bande de Gaza après avoir passé un an d'exil après la signature des accords d'Oslo et est devenu chef du bloc islamique à l'université de Gaza.
Haniyeh était à la tête de la Liste Changement et Réforme, qui a remporté la majorité des sièges au Conseil législatif palestinien lors des élections législatives organisées début janvier 2006, et il est devenu chef du gouvernement palestinien formé par le Hamas en février 2006.
Il a été victime de tentatives d'assassinat et de harcèlement. Sa main a été blessée le 6 septembre 2003 à la suite d'un raid sioniste visant certains dirigeants du Hamas, dont Cheikh Ahmed Yassine. Il a été empêché d'entrer à Gaza à son retour d'une tournée internationale le 14 octobre 2006.
Son convoi a également été exposé à des tirs d’armes à feu à Gaza le 20 octobre 2006 lors d’un affrontement armé entre les mouvements Fatah et Hamas, et « Israël » a ciblé sa maison à Gaza avec des bombardements dans ses guerres contre Gaza dans le but de l’assassiner.
Il a été démis de ses fonctions par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas le 14 juin 2007 après que les Brigades martyres Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont pris le contrôle des centres de l'appareil de sécurité dans la bande de Gaza pour résoudre le chaos sécuritaire. Cela a duré des mois dans la bande de Gaza. Haniyeh a rejeté cette décision et a continué à diriger ce qu’on a appelé le « gouvernement », basé à Gaza.
Haniyeh était désireux d'ouvrir la porte à une réconciliation nationale avec l'Autorité palestinienne et a annoncé qu'il acceptait de renoncer à la présidence du gouvernement démis dans le cadre d'une réconciliation globale, dont le fruit le plus important serait un gouvernement de réconciliation nationale.
En conséquence, un nouveau gouvernement a été annoncé le 2 juin 2014, dirigé par l'universitaire Rami Hamdallah, a félicité le peuple palestinien pour la formation du nouveau gouvernement, en déclarant : « Aujourd'hui, je remets le gouvernement volontairement et par souci pour le sort du nouveau gouvernement. le succès de l’unité nationale et de la résistance sous toutes ses formes dans la prochaine étape.
Le Conseil de la Choura du Hamas l'a choisi à la tête de son bureau politique le 6 mai 2017, après la tenue simultanée d'élections dans la capitale qatarie, Doha, et à Gaza via le système de télévision (vidéoconférence).
Le 31 janvier 2018, le Département d'État américain a inscrit le nom de Haniyeh sur les « listes du terrorisme ». Cette décision est intervenue dans une période de tensions entre Washington et les Palestiniens en raison de la décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, décision prise par le Département d'État américain. puis le président américain Donald Trump.
Le mouvement Hamas a qualifié la décision de « ridicule », déclarant : « C’est comme si nous, en tant que Palestiniens, attendions de l’Amérique un certificat de bonne conduite. »
Muhammad Al-Deif, chef d'état-major des Brigades Izz al-Din al-Qassam, a annoncé l'opération Al-Aqsa Flood le 7 octobre 2023, qui comprenait une attaque terrestre, maritime et aérienne et l'infiltration de résistants dans plusieurs colonies du pays. L'armée ennemie sioniste a répondu à cette opération en lançant une opération militaire contre la bande de Gaza, appelée Opération Iron Swords, et l'a commencée par un bombardement aérien intense de la bande de Gaza et l'évacuation de tous les colons de l'enclave.
Le 10 novembre 2023, des avions ennemis ont bombardé la petite-fille de Haniyeh alors qu’elle se trouvait dans une école abritant des personnes déplacées, et une dizaine de jours plus tard, le petit-fils aîné de Haniyeh a été martyrisé après avoir mené une frappe aérienne israélienne sur sa maison.
Le 1er avril 2024, la police ennemie a arrêté l’une des sœurs de Haniyeh près de la ville de Beer Sheva, dans le Néguev, pour des accusations notamment de communication avec des membres du mouvement.
L’ennemi a également assassiné trois des fils d’Ismail Haniyeh le 10 avril 2024. Ils se trouvaient dans une voiture avec cinq de leurs fils pour célébrer les liens familiaux et féliciter les habitants à l’occasion de l’Aïd al-Fitr.
Aujourd'hui, mercredi 31 juillet 2024, à l'aube, le Hamas a annoncé l'assassinat d'Ismail Haniyeh dans la capitale iranienne, Téhéran.
Sanaa - Saba : Merzah Al-Asal
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
