SANAA Février 02.2024 (Saba) - La bataille bénie du « Déluge d’Al-Aqsa », qui se poursuit contre l’entité ennemie sioniste depuis le 7 octobre dernier, a représenté un tournant historique majeur dans le cours de la cause palestinienne, pour plusieurs raisons, dont la plus importante est le choc que l’ennemi et le monde ont reçu en raison de sa fragilité militaire et de sa faiblesse en matière de sécurité, comparées aux capacités des factions de résistance dans la bande de Gaza assiégée.
Dans la matinée du 7 octobre dernier, l’entité ennemie sioniste a été soumise à une « catastrophe historique » après une opération terrestre, maritime et aérienne massive menée par les Brigades Qassam dans la bande de Gaza, qui a entraîné la mort de dizaines de ses officiers. et des soldats et la destruction de la division de Gaza et de plusieurs sites militaires sionistes, qui ont amené les milieux sionistes à qualifier cette bataille de « la plus dure et la plus lourde » pour l’entité usurpatrice par rapport aux batailles précédentes.
L’une des choses les plus importantes qui distinguent peut-être la bataille bénie du « Déluge d’Al-Aqsa » est qu’elle a surpassé ses homologues des dernières années dans plusieurs aspects, notamment les lourdes pertes subies par l’ennemi sioniste, que ce soit en vies humaines ou en équipement.
Le soi-disant adjoint et chef de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset sioniste, Zvi Hauser, confirme, dans un article du journal sioniste « Yedioth Ahronoth », que l'entité occupante a perdu sa stratégie de dissuasion le 7 octobre, car de plus en plus Les habitants de la région estiment qu'il est temps de cesser d'avoir peur. Du côté d'Israël, il s'agit d'une évolution inquiétante provoquée par l'attentat du 7 octobre.
Avec le début des combats terrestres dans le nord de Gaza le 27 octobre dernier, ce à quoi l’ennemi sioniste s’attendait, « une bataille éclair après des jours de bombardements insensés », s’est transformé en une longue et dure bataille d’usure qui a commencé depuis Beit Hanoun et Beit Lahia au nord, puis Shuja'iyya et Jabalia, jusqu'à Khan Yunis au sud.
Selon les statistiques annoncées par l'armée ennemie sioniste, le nombre de ses morts a atteint plus de 570 officiers et soldats depuis le début de l'agression contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, dont plus de 226 tués depuis le début de l'agression. l'incursion terrestre du 27 du même mois. Mais ce qui est caché aux pertes est le plus grand.
Selon les seules statistiques des Brigades Qassam, l'armée ennemie sioniste a perdu des effectifs plusieurs fois supérieurs à ceux annoncés, et elle est connue pour son extrême secret sur ses pertes: le nombre de véhicules détruits par la résistance, dont un char, un véhicule blindé, un bulldozer et une jeep militaire se sont approchés d'environ 1 060 véhicules depuis le début de l'agression.
Par rapport au passé, l'armée ennemie sioniste a lancé la première attaque à grande échelle sur la bande de Gaza, le 27 décembre 2008 après JC, avec une opération qu'elle a appelée (Plomb durci), tandis que la résistance palestinienne l'a appelée (la bataille d'Al- Furqan), et elle a duré environ 23 jours... et cette guerre a mis fin à une trêve de six mois conclue entre le Mouvement de résistance islamique Hamas et l'entité ennemie, sous parrainage égyptien, en juin 2008.
L'ennemi sioniste a annoncé avoir perdu 14 personnes au cours de cette bataille, dont 12 soldats et deux colons, tandis que le nombre de blessés dépassait les 300, dont la moitié était des militaires.
En 2014 après JC, l’ennemi sioniste a lancé à l’aube du 8 juillet une opération militaire dans la bande de Gaza, qu’il a baptisée « Bordure protectrice ». Elle a commencé par de lourds bombardements sur diverses zones de la bande. - Les Brigades Qassam ont lancé la bataille « Eating Storm » en réponse à l'agression sioniste, tandis que les Brigades Al-Quds, la branche militaire du Mouvement du Jihad islamique, ont baptisé la bataille « Al-Bunyan Al-Marsous ».
A l’époque, les Brigades Al-Qassam avaient annoncé la capture d’un soldat sioniste nommé « Aaron Shaul » alors que leurs combattants faisaient face à une incursion terrestre de l’armée dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza. Le gouvernement ennemi sioniste avait également annoncé la perte de un autre soldat dans la ville de Rafah, a déclaré le Hamas à un autre moment.
Dans l'armée ennemie sioniste, 64 soldats et officiers ont été tués, en plus de six colons. Parmi les soldats morts se trouvaient ceux qui possédaient également d'autres nationalités, notamment américaine, belge et française. Le nombre de blessés a atteint 720, en plus des d'énormes pertes économiques qui ont atteint 560 millions de dollars dans le secteur du tourisme, et 370 millions de dollars entre autres.
Quant à l'année 2021, la bataille de (Épée de Jérusalem), que l'ennemi sioniste appelait (Gardien des murs), a éclaté en mai de la même année, après que les colons se sont emparés des maisons des habitants de Jérusalem dans le quartier de Sheikh Jarrah, et les raids répétés contre la mosquée Al-Aqsa.
Au cours de la bataille, la résistance palestinienne a lancé plus de quatre mille roquettes vers les territoires occupés, dont certaines avaient une portée supérieure à 250 kilomètres, et dont certaines ont atterri sur l'aéroport de Ramon, tuant 12 soldats et colons sionistes et en blessant environ 330 autres.
Quant à la bataille actuelle, « Déluge d'Al-Aqsa », le nombre élevé de morts sionistes initié par le mouvement Hamas et auquel plusieurs factions de la résistance palestinienne ont participé, a soulevé des questions parmi les experts sur les raisons de l'augmentation du nombre par rapport à la bataille d'Al-Aqsa. le délai court pour l’essentiel de l’opération, et ses implications militaires et politiques, en particulier, par rapport au nombre de sionistes tués dans les guerres arabes régulières.
Professeur d'études sionistes à l'Université égyptienne d'Ain Shams, le Dr Muhammad Abboud, dans des déclarations rapportées par le journal Asharq Al-Awsat, a attribué le nombre élevé de morts sionistes lors du « déluge d'Al-Aqsa » à plusieurs raisons, y compris « l'élément de surprendre."
Abboud a déclaré : « Les factions palestiniennes ont pu choisir l’heure zéro comme surprise pour Israël, lors d’une fête religieuse et hebdomadaire au cours de laquelle un état de détente prévaut habituellement dans divers sites sionistes », et « la tactique de guérilla suivie par la résistance palestinienne » Les factions ont cette fois permis des opérations éclair et des frappes surprises. » Et il a déplacé la bataille plus profondément dans les colonies sionistes, ce qui a contribué à augmenter le nombre de morts du côté sioniste.
Selon Abboud, l’augmentation du nombre de morts était le résultat de « l’état d’arrogance et d’arrogance qui dominait les services de renseignement et d’information de l’armée sioniste, et (l’augmentation) reflétait un échec des services de renseignement sionistes, et (Al-Aqsa) L’opération Flood) a constitué un coup dévastateur porté à la théorie sécuritaire sioniste. »... selon sa description.
Par ailleurs, l'expert militaire égyptien, le général de division Muhammad Ali Bilal, a déclaré dans des déclarations à Asharq Al-Awsat que l'indication la plus importante de l'augmentation du nombre de morts de l'ennemi sioniste lors de la bataille du « déluge d'Al-Aqsa » est qu'il souligne que « la résistance palestinienne a considérablement développé ses capacités ».
Bilal déclare : « L'opération a prouvé que la résistance possède de grandes capacités, qu'elles soient humaines ou militaires, et qu'elle est capable de planifier stratégiquement et de gérer la guerre de rue avec une grande habileté. »
L'expert égyptien affirme qu'« une augmentation du nombre de morts sionistes renforcera la confiance de la résistance palestinienne en elle-même et en ses capacités militaires, et augmentera également les chances que les différentes factions palestiniennes s'unissent, que ce soit en travaillant ensemble dans des opérations futures, ou en coordonnant leurs efforts ». lors des confrontations avec l’ennemi sioniste.
Selon les statistiques publiées par le « Bureau sioniste de la sécurité nationale » en 2014 et publiées par les journaux sionistes, le nombre de morts au sein de l’entité sioniste pendant le conflit arabo-sioniste a atteint 23 169 personnes.
Les statistiques ont montré que le nombre de morts de l'entité sioniste au cours de ses guerres avec les pays arabes était le plus élevé entre les années 1947 et 1948, lorsque le nombre de morts atteignait environ 6 500. De plus, pendant la guerre d'usure dans le Sinaï entre 1967 et 1973, environ 1 000 soldats sionistes ont été tués, et lors de la guerre de 1967, ce nombre a atteint L'armée ennemie sioniste a tué 750 soldats, selon les mêmes statistiques, tandis que le nombre de soldats sionistes tués pendant la première guerre du Liban en 1982 était d'environ 650 soldats. .
Les médias de l'ennemi sioniste ont qualifié la soudaine bataille du « déluge d'Al-Aqsa » de « désastreuse » et ce samedi 7 octobre de « la pire de l'histoire d'Israël », en raison du grand nombre de morts et de l'effondrement du système sioniste, unités militaires à proximité de Gaza.
Le journal sioniste « Haaretz » a publié un article rédigé par le diplomate et écrivain sioniste Alon Pinkas, intitulé (7 octobre 2023 : Une date qui restera une honte pour Israël).
L'écrivain sioniste a considéré l'attaque du Hamas comme un "horrible désastre israélien, dans la mesure où l'État, dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son armée, a échoué de façon spectaculaire à protéger ses citoyens", selon ses propres termes.
Les déclarations officielles sionistes ne révèlent peut-être pas les pertes de l'ennemi à Gaza, mais les rapports médicaux provenant de Tel-Aviv indiquent que l'armée ennemie sioniste a subi à Gaza ce qu'elle n'avait subi dans aucune guerre auparavant.
Selon ce qui a été rapporté par le journal britannique "The Telegraph", un éminent responsable médical dans les rangs de l'armée sioniste ennemie, nommé Avi Yanov, a révélé que le nombre de forces sionistes souffrant de blessures graves pendant la guerre avait atteint le double du nombre des blessures constatées lors du dernier conflit majeur mené par l'entité usurpatrice lors de la guerre d'octobre 1973, et c'est le pire depuis lors.
Sanaa - Saba : Marzah Al-Asal
Traduit par
A.A.A.
resource : Saba
