SANAA Février 02.2024 (Saba) - L'Autorité générale pour le développement des petites et micro-entreprises a l'intention de mettre en œuvre le projet du premier incubateur d'entreprises de marketing pour les petites et micro-entreprises à l'échelle nationale, en partenariat avec la municipalité de la capitale, la Fondation de développement de Bonyan et l'Administration générale des parcs et parcs.
A travers cet incubateur, dont la première phase devrait être lancée au parc Al-Sabeen à Amanat Al-Asimah au cours de la période à venir, l'Autorité vise, avec la participation d'une cinquantaine de projets, à soutenir l'accès des petites et micro-entreprises produits sur les marchés locaux et étrangers.
Le chef de l'Autorité générale pour le développement des petites et micro-entreprises, Ahmed Al-Kebsi, a expliqué dans une interview à l'agence de presse yéménite (Saba), que l'Autorité cherche à travers son projet à restaurer la confiance de la communauté dans les produits des petites et micro-entreprises. .
Il a souligné que ces projets feront partie du Projet Marketing Business Incubator et bénéficieront de nombreux privilèges et recevront un soutien intégré et interconnecté, en commençant par des activités de formation et de qualification productives et marketing, et en passant par le renforcement du mécanisme de suivi du processus de l'amélioration, le développement et l'évaluation des projets et finir par posséder un nom commercial pour devenir des projets avec une marque sous licence en termes de forme, de contenu et de conformité aux normes sanitaires et environnementales.
Voici le texte de l'entretien :
Saba : Pourriez-vous nous donner une brève idée du projet d'incubateur d'entreprises marketing que vous comptez mettre en œuvre ?
Al-Kabsi : Le projet d'incubateur marketing n'est pas une exposition de produits, mais plutôt un renforcement complet des capacités de petits et plus petits projets, que ce soit dans le domaine technique ou marketing, dans la prise de décision de financement, ou dans la mise en réseau avec des commerçants ou des fournisseurs. , afin qu'il y ait un cycle intégré de qualification que traverse chaque projet afin que son propriétaire en ressorte avec de l'expérience. Construction complète de son projet, y compris la qualification dans le domaine du marketing, afin qu'il puisse entrer sur les marchés sans l'aide de d'autres dans le futur.
Le concept d'incubateur marketing nécessite du travail et des efforts, et grâce à nos études et expériences, nous avons constaté que fournir un espace marketing gratuit pour des projets de plus en plus petits n'est pas la solution la plus appropriée pour les propriétaires de ces projets. est suffisant pour rendre n’importe quel petit projet capable d’être compétitif sur les marchés.
Le marché s'intéresse à la vente et à l'achat directs du produit et n'interfère pas dans les processus de modification du produit ou d'élévation de son niveau pour qu'il soit compétitif, mais dans le projet d'incubateur, nous nous concentrons sur le propriétaire du projet qui travaille à l'amélioration. son produit grâce à nos interventions afin qu'il ait une expérience complète dans l'entrée sur le marché et la commercialisation et qu'il soit capable de rivaliser.Il fabrique d'autres produits externes sans interférence ni protection d'aucune partie.
Saba : Pourquoi pensez-vous que fournir un espace marketing gratuit pour les petits projets n'est pas la solution idéale ?
Al-Kabsi : Fournir de l'espace pour les produits est un bon objectif, mais ce n'est pas une solution globale pour les propriétaires de petites entreprises car nous, en tant qu'agences gouvernementales, ne serons pas en mesure de fournir un espace gratuit pour toujours.
Nous pensons qu'il n'est pas approprié que ces marchés restent ouverts en permanence, car à un moment donné, nous découvrirons que ces projets ne peuvent pas rivaliser ou entrer sur les marchés en tant que produit solide et de qualité, et ils resteront donc dépendants des marchés fournis par les agences gouvernementales. .
Sur la base de notre vision et des orientations de l'Autorité, nous souhaitons que les petits projets ne restent pas « petits », au contraire, nous souhaitons qu'ils se développent en projets de moyenne et grande taille. ces projets seulement, c'est un problème qui limite leur capacité à se développer, voire à se détériorer.
Saba : Quelle est la vision de l'Autorité concernant le développement des petites et microentreprises ?
Al-Kabsi : Notre vision est que nous sommes responsables de la production de petits projets et non d'un produit spécifique. Par conséquent, nous construisons des projets futurs qui seront compétitifs sur le marché et auront la capacité d'entrer dans le domaine du marketing avec une grande efficacité. désireux de s'éloigner du marketing émotionnel et de passer à une autre étape, celle d'acheter pour le produit lui-même, car ce sera un produit solide et de qualité.
C'est pourquoi nous avons développé un plan intégré pour l'incubateur d'entreprises marketing pour des projets de plus en plus petits, basé sur une vision complète de ces projets avant leur entrée dans l'incubateur et jusqu'à ce qu'ils émergent sur le marché local en tant que projets pionniers.
Sheba : Quels sont les éléments les plus importants de ce plan ?
Al-Kabsi : Les éléments les plus importants de ce plan sont de renforcer pleinement les capacités des projets de plus en plus petits, que ce soit dans le domaine technique ou marketing, dans la prise de décision de financement, ou dans la mise en réseau avec les commerçants et les fournisseurs, et la mise en œuvre d'un package intégré. de qualification technique et administrative pour chaque projet et sa qualification dans le domaine du marketing.
Par conséquent, l'Autorité s'efforcera de mettre en œuvre ses interventions au sein du projet d'incubateur au niveau de chaque projet en abordant ses faiblesses et en renforçant ses forces. Nous espérons que plusieurs projets seront lancés pour constituer le noyau de futures entreprises.
Saba : Où en êtes-vous dans la mise en œuvre du projet d'incubateur ?
Al-Kebsi : Au cours des dernières années, nous avons réalisé la première phase du projet, qui consistait à nous coordonner avec nos partenaires pour annoncer l'incubateur. Des centaines de demandes d'entrée ont été reçues de la part de propriétaires de projets de plus en plus petits. Nous avons fixé certains critères. d'accepter tout projet, sur la base de la priorité accordée aux projets liés à la fabrication de produits alimentaires et à l'habillement (vêtements) comme priorité nationale requise par l'étape actuelle.
Bien entendu, l'étape de réception des projets a été réalisée par les secteurs spécifiques à chaque projet. Par exemple, les projets du secteur de la fabrication alimentaire ont été reçus par des experts en nutrition spécialisés dans la fabrication, la commercialisation, l'accompagnement et le contrôle technique des produits alimentaires, et ces projets ont été évalués et triés.
Environ cinq cents projets ont été sélectionnés dans plusieurs secteurs et selon les critères spécifiés. Le processus de sélection a abouti à l'acceptation de 50 projets pour faire partie de la première phase du projet Marketing Business Incubator.
Après le processus de sélection, vient l’étape de l’examen technique des projets, des entretiens avec leurs propriétaires, ainsi que l’étude et l’évaluation de la personne elle-même, car il est très important pour nous non seulement d’étudier le produit du projet, mais aussi d’étudier le propriétaire du projet.
Saba : Quelle est l'importance d'étudier et d'évaluer le maître d'ouvrage ?
Al-Kebsi : Il est très important d'étudier et d'évaluer le porteur de projet, car il s'agit de savoir si cette personne est un entrepreneur et a des aspirations futures liées à la poursuite du processus de développement de son projet, ou si elle souhaite simplement fournir une source de revenus, car il est important pour lui d'avoir une idée et une vision future de son projet, s'il ne l'a pas, cela doit seulement lui fournir une source de revenus, car il y a une autre intervention que l'Autorité fait à ce sujet.
Saba : Comment les propriétaires de projets de plus en plus petits ont-ils réagi à l'annonce du projet d'incubateur ?
Al-Kebsi : Au début, l'annonce a été faite par l'intermédiaire des partenaires de l'autorité, qui ont reçu un certain nombre de candidatures. En fait, le nombre de candidats ne correspondait pas à nos ambitions. Nous avons donc élargi le processus de publicité en publiant le formulaire de candidature sur la page Internet de l'autorité, ce qui a eu un impact positif sur le processus de réception des candidatures, puisque des centaines de personnes se sont adressées à nous, émanant de propriétaires de petites et microentreprises.
Saba : Quels sont les problèmes les plus importants que vous avez rencontrés lors de la phase de réception des candidatures ?
Al-Kebsi : Le problème le plus important est la présence de produits techniquement bons, mais malheureusement il leur manque certains aspects importants, comme l'emballage, les signes distinctifs ou les procédures juridiques.
C'est pourquoi nous organiserons plusieurs cours pour les propriétaires de ces projets, axés sur la façon de construire la marque et l'identité visuelle du produit. De plus, pour surmonter ces problèmes, nous avons correspondu avec certains des collèges concernés par l'éducation multimédia pour créer et construire une relation de coopération efficace et fructueuse avec l'Autorité, représentée par les petits projets qui entreront dans l'incubateur.
Saba : Quel sera le mécanisme de coopération entre vous et les universités pour surmonter ces problèmes ?
Al-Kebsi : Nous avons convenu avec ces universités que les projets de fin d’études des étudiants consisteraient à dessiner une identité visuelle et à concevoir des marques pour des projets dans lesquels nous rencontrions des problèmes, plutôt que des projets imaginaires pour les étudiants multimédias.
De plus, nous avons mis en réseau des étudiants et des propriétaires de petits projets afin que ces étudiants assument leurs propres frais dans leurs universités sur des projets réalistes, qui sont de plus en plus petits.
Saba : Quel est le bénéfice attendu de cet accord ?
Al-Kebsi : Premièrement, nous bénéficierons du fait que le petit projet aura sa propre identité gratuitement, et deuxièmement, nous qualifierons les étudiants et leur fournirons une expérience suffisante pour pouvoir entrer sur le marché du travail et pratiquer leur travail à l'avenir. .
Selon nous, ces étudiants sont de futurs projets pour de petits projets, et l'Autorité souhaite qu'ils soient capables de traiter avec les clients et d'acquérir une expérience du monde réel.
Pour cela, nous avons cherché à impliquer les étudiants dans certains processus, tels que le fonctionnement des lignes de production et la mise en réseau entre eux et les porteurs de projets. Ainsi, nous avons atteint deux objectifs dans un projet, à savoir que les étudiants acquièrent une expérience pratique et, de l'autre. D'autre part, les porteurs de projets bénéficieront gratuitement des efforts des étudiants en multimédia.
Saba : Pour en revenir au projet d'incubateur, combien de temps est alloué aux projets au sein du projet ?
Al-Kebsi : La durée des projets au sein de l'incubateur d'entreprises marketing sera de six mois à un an, après que le propriétaire du projet aura suivi une grande dose de cours de formation et de qualification, de consultations et de visites sur le terrain de projets réussis, garantissant ainsi que son Le projet sort de l’incubateur comme un projet intégré capable de rivaliser.
Saba : Qu'arrive-t-il aux projets qui ne sont pas acceptés ?
Al-Kebsi : Pour les projets qui n'ont pas été acceptés, nous avons également mené un processus de sélection dans le but de préparer une carte de formation pour eux afin d'améliorer leurs capacités afin qu'ils soient éligibles pour entrer dans la deuxième phase du projet Marketing Business Incubator.
L'Autorité a alloué des activités de réhabilitation à ces projets dans le domaine du renforcement des capacités et dans divers domaines afin d'être prête à entrer dans la deuxième phase du projet.
Saba : Quels sont les privilèges dont bénéficieront les porteurs de projets acceptés dans l'incubateur ?
Al-Kebsi : Les porteurs de projets bénéficieront de certains privilèges : en plus de cours de formation gratuits financés conjointement par l'Autorité, la Fondation de développement de Bonyan et la municipalité de la capitale, ils recevront gratuitement un nom commercial et une identité visuelle, ainsi que des espaces. , des tentes et des documents de présentation des projets seront fournis gratuitement.
En outre, des visites seront organisées pour eux dans des usines, des institutions financières et des commerçants prospères dans le but de créer des réseaux jusqu'à ce que ces projets deviennent indépendants et compétitifs sur le marché.
Saba : Quelles sont vos ambitions pour l’incubateur marketing ?
Al-Kebsi : Notre ambition est d'avoir plusieurs incubateurs, et Al-Sabeen Park au secrétariat de la capitale sera le premier incubateur, et nous cherchons, en coordination avec les autorités compétentes, à créer plusieurs incubateurs de marketing dans les parcs et jardins, non seulement au secrétariat, mais aussi dans les gouvernorats.
Selon notre vision, l'incubateur sera composé de cinquante projets, qui seront suivis par cinquante projets ou plus dans la deuxième phase.Tout projet qui prouvera dans les trois mois de la période d'incubateur qu'il est devenu digne de confiance et capable de concourir le marché sera supprimé en tant que projet pilote et un autre projet le remplacera.
C'est une bonne chose que nous ayons cinq ou six incubateurs, ce qui signifie que nous produirons environ 300 projets pionniers par an, et chaque projet accueillera entre cinq à six ou dix travailleurs, et ce sont des opportunités d'emploi que nous offrons à travers les incubateurs et font partie des projets de l'Autorité.
Sanaa - Saba : Abdul-Wadud Al-Ghaili
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
