SANAA Janvier 07.2024 (Saba) – Dans le cadre des efforts américains visant à protéger l'entité ennemie sioniste, son secrétaire d'État, Anthony Blinken, a entamé une visite en Jordanie dans le cadre de sa quatrième grande tournée au Moyen-Orient, dont l'objectif est d'éviter l'expansion de la portée de la guerre. dans la région.
Blinken est arrivé hier soir à Amman après deux escales en Turquie et en Grèce. Aujourd'hui dimanche, il doit s'entretenir avec son homologue jordanien, Ayman Safadi, et le roi Abdallah II, et visiter l'un des centres du Programme alimentaire mondial dans la capitale. selon ce qu'a confirmé un responsable de la délégation qui l'accompagnait.
Blinken a déclaré samedi soir à l'aéroport de La Canée, sur l'île grecque de Crète : « Nous devons veiller à ce que le conflit ne s'étende pas » à Gaza, où la guerre est entrée dans son quatrième mois... ajoutant : « L'un des véritables aspects de la peur » C'est la frontière entre l'entité occupante et le Liban, et nous voulons faire tout notre possible. » « Pour garantir que la situation ne dégénère pas. »
Depuis le début de l’agression contre Gaza le 10 octobre dernier, le Hezbollah et l’entité ennemie sioniste échangent quotidiennement des bombardements de l’autre côté de la frontière.
Les craintes d’une escalade des tensions sur ce front se sont accrues après l’assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, lors d’une frappe aérienne de l’entité ennemie sioniste dans la banlieue sud de Beyrouth mardi.
Samedi, le Hezbollah a annoncé le lancement de plus de 60 missiles vers une « base de contrôle aérien » dans le nord de la Palestine occupée, inscrivant cela dans le cadre de la « réponse initiale » à l'assassinat d'Al-Arouri et en réponse à une série d'attaques sionistes. raids dans des zones du sud du Liban.
Blinken a indiqué que bon nombre des conversations qu'il aura dans les prochains jours avec tous les alliés et partenaires de Washington porteront sur les mesures qu'ils peuvent prendre en utilisant leur influence et leurs relations pour garantir que ce conflit ne s'étende pas.
Il a également évoqué le "rôle vital" que la Turquie peut jouer à cet égard, après ses entretiens à Istanbul avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.
L'agression contre Gaza est entrée dimanche dans son quatrième mois, à la lumière des craintes américaines d'une escalade du conflit à la frontière libanaise avec les territoires palestiniens occupés et de son expansion dans la région.
Blinken a souligné "la nécessité d'empêcher l'expansion du conflit, d'augmenter l'aide humanitaire, de réduire les pertes civiles, d'œuvrer pour une paix régionale durable et de progresser vers la création d'un État palestinien".
Au cœur de ses entretiens, que Blinken tiendra avec ses partenaires arabes, qui confirment que la priorité est un cessez-le-feu permanent, le ministre américain veut discuter de la gestion de la bande de Gaza, qui répond aux désirs de l'ennemi sioniste dans ses visions. du « lendemain » de la fin de l’agression.
Après la Jordanie, Blinken se rendra au Qatar, qui a joué le rôle de médiateur dans une trêve entre l'entité sioniste et le Hamas fin novembre dernier, qui a permis la libération d'otages de Gaza en échange de détenus palestiniens.
Blinken terminera sa journée à Abou Dhabi, avant de se rendre lundi en Arabie Saoudite, puis dans les territoires occupés, où il devrait tenir des pourparlers qui, a-t-il souligné, « ne seront pas faciles ».
Les observateurs ont estimé que la visite de Blinken dans la région, à la lumière des dangers qui pèsent sur l'ennemi sioniste, vise à soulager la pression sur l'entité occupante en raison des craintes d'une expansion du conflit dans la région... soulignant que les lourdes pertes sionistes ont incité l'Amérique à pour essayer de discuter de l'arrêt de la guerre, en particulier avec la crise humanitaire croissante et le déplacement de millions de Palestiniens à Gaza.
Alors que les politiciens ont souligné que « la tournée de Blinken au Moyen-Orient arrive à un moment très sensible en raison de l'échec de l'entité ennemie sioniste à contrôler militairement la bande de Gaza et des barrages de missiles lancés depuis le nord de Gaza sur Tel Aviv et Ashkelon à le début de la nouvelle année », et que « c’était un message adressé à l’entité usurpatrice et aux États-Unis d’Amérique, que la résistance est présente et forte ».
En outre, « les opérations menées par l’entité ennemie sioniste, comme l’assassinat de Saleh Al-Arouri et le bombardement de l’intérieur iranien, sont autant de sujets qui mettent en danger la situation dans la région du Moyen-Orient… selon Les politiciens."
Les observateurs estiment que la situation entraîne de nombreux problèmes et problèmes, ce qui signifie que discuter de la manière d'arrêter l'incendie dans la bande de Gaza est devenu une question urgente, par crainte d'une explosion de la situation dans la région.
La visite de Blinken intervient à la lumière des craintes de transfert de la guerre qui fait rage à Gaza et en Cisjordanie à d'autres régions, y compris la région, et elle comprend également une discussion sur les solutions politiques résultant de l'opération « Inondations d'Al-Aqsa », pour établir un État palestinien indépendant. aux frontières du 4 juin avec Jérusalem-Est comme capitale.
Dans le même contexte, les analystes ont considéré que la visite de Bleiken dans la région n'était rien d'autre qu'un tour exploratoire des positions arabes régionales concernant le lendemain de la cessation de l'agression contre Gaza, soulignant que l'échec du pari de l'administration de Washington sur le « Le gouvernement de Tel-Aviv concernant la guerre contre Gaza le place dans une position critique, alors que Washington parie sur la capacité de Netanyahu à déplacer de force le peuple palestinien de ses terres et lui donne plus de temps pour atteindre les objectifs déclarés derrière cette guerre.
Blinken se rendra dans la région, en commençant par la Turquie, puis la Jordanie, l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats et les territoires palestiniens, mais lui et ses successeurs, l’administration américaine et l’entité sioniste usurpatrice, n’ont aucune vision pour le lendemain. , et ce sont les résultats qui déterminent l’avenir et ses scénarios.
Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré : « Blinken discutera de questions, notamment de mesures immédiates visant à augmenter considérablement l’aide humanitaire à Gaza. »
La visite de Blinken intervient au milieu de profonds désaccords constatés au sein du Conseil de guerre sioniste concernant la responsabilité de l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », lancée par les factions palestiniennes le 7 octobre dernier.
Le bilan de l'agression sioniste contre la bande de Gaza s'élève à environ 22 722 martyrs et 58 166 blessés depuis le 7 octobre, selon les chiffres officiels.
Depuis l’opération « Déluge Al-Aqsa» lancée par la résistance palestinienne contre l’entité ennemie sioniste usurpatrice le 7 octobre dernier, l’ennemi sioniste a reconnu la mort d’environ 1 140 personnes, selon les chiffres officiels sionistes, et d’environ 250 otages. et 132 se trouvent toujours dans la bande de Gaza.
Sanaa - Saba : Abdulaziz Al-Hazi
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
