Gaza – Saba :
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a confirmé hier mercredi que les forces ennemies israéliennes ont commis un nouveau massacre sanglant contre des milliers de civils affamés dans le nord de la bande de Gaza aujourd’hui, mercredi. Cinquante et un civils ont été tués et 648 autres blessés en seulement trois heures.
Dans un communiqué reçu par l’Agence de presse yéménite (Saba), le bureau a expliqué que les martyrs ont été tués alors qu’ils se rendaient pour recevoir de l’aide alimentaire livrée par camion depuis la région de Zikim. Ils ont été pris pour cible dans la zone soudanaise, dans le contexte de la famine catastrophique que l’ennemi impose à la bande de Gaza depuis des mois.
Il a indiqué que 112 camions d'aide humanitaire sont entrés aujourd'hui dans la bande de Gaza, la plupart ayant été pillés et volés en raison du chaos sécuritaire systématiquement entretenu par l'ennemi. Ce fait est délibéré et s'inscrit dans le cadre de la politique de « semer le chaos et la famine », qui vise à entraver la distribution de l'aide et à en priver les civils.
Le responsable des médias gouvernementaux a estimé que ce massacre sanglant, et les crimes similaires commis précédemment, confirmaient une fois de plus que l'ennemi sioniste utilise la faim comme arme de guerre, ciblant froidement les civils en quête de moyens de subsistance, en violation flagrante du droit international et humanitaire.
Il a condamné avec la plus grande fermeté la poursuite de ces politiques brutales et sanglantes, tenant l'ennemi israélien et les pays qui soutiennent son agression pleinement responsables des crimes atroces commis contre plus de 2,4 millions de personnes dans la bande de Gaza, dont 1,1 million d'enfants privés de nourriture et de lait maternisé sous un blocus étouffant et un génocide systématique.
Il a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et les institutions judiciaires internationales à prendre des mesures urgentes pour ouvrir immédiatement les points de passage, lever le blocus et garantir l'entrée sûre et ordonnée de l'aide humanitaire, y compris du lait maternisé, sous la supervision complète de l'ONU. Il a également réitéré que les criminels de guerre israéliens devraient être tenus responsables de l'escalade de leurs crimes.
Le responsable des médias gouvernementaux a réitéré que la bande de Gaza avait besoin d'au moins 600 camions de secours et de carburant par jour pour répondre aux besoins fondamentaux de ses secteurs les plus vitaux, a-t-il noté, précisant que ces besoins « sont encore loin d'être satisfaits sous ce blocus étouffant et sanglant ».
