Tulkarem - Saba :
Les forces ennemies sionistes ont incendié hier plusieurs maisons dans le camp de Nour Shams, à l'est de Tulkarem.
Des sources locales ont rapporté à l'Agence de presse palestinienne (WAFA) que les forces ennemies ont incendié plusieurs maisons dans le quartier de Manshiyya du camp, dans un contexte de siège serré et d'agression continue pour le 162e jour consécutif. Cette opération s'accompagne d'un déploiement massif de véhicules militaires et d'unités d'infanterie, qui utilisent les maisons des citoyens comme casernes après avoir forcé leurs habitants à évacuer, et tirent à balles réelles sur quiconque tente de s'approcher du camp. Ces dernières semaines, le camp de Nour Shams a fait l'objet d'importantes opérations de démolition, touchant des dizaines de bâtiments résidentiels. Cela fait partie d'un plan israélien visant à démolir 106 bâtiments dans les camps de Tulkarem et de Nur Shams. 48 bâtiments ont été démolis dans le seul camp de Nur Shams, provoquant des destructions massives et créant de larges rues séparant les quartiers.
Dans le même contexte, les bulldozers israéliens ont poursuivi à un rythme soutenu leurs opérations de démolition dans le camp de Tulkarem, commencées la semaine dernière, ciblant davantage de bâtiments résidentiels.
Cette escalade dans le camp de Tulkarem, qui entre dans son 175e jour consécutif, s'inscrit dans le cadre du plan israélien visant à démolir 104 bâtiments, comprenant environ 400 maisons. Il s'agit de la continuation de la série de démolitions qui ont touché plusieurs quartiers du camp ces dernières semaines, notamment Al-Murabba'a, Abu Al-Foul, Al-Shuhada' et Al-Hamam, entraînant la perte de milliers de familles. L'escalade continue de la violence ennemie a entraîné le déplacement forcé de plus de 5 000 familles des camps de Tulkarem et de Nour Shams, soit plus de 25 000 habitants, ainsi que la destruction complète de plus de 600 bâtiments et l'endommagement partiel de 2 573 habitations. Parallèlement, les entrées des camps restent fermées par des barrières, les transformant en zones sans vie, empêchant les habitants de rejoindre leurs maisons ou de vérifier leurs biens, sous des tirs directs visant quiconque s'en approche.
