Al-Qods occupée - Saba :
Des médias ennemis ont révélé hier que le projet de l’occupation israélienne de soutenir et de former des groupes armés locaux comme alternative à la résistance à Gaza est confronté à un véritable échec, notamment compte tenu de l’incapacité du groupe Abou Shabab à obtenir un soutien populaire et à s’implanter sur le terrain.
Selon le journal Yedioth Ahronoth jeudi soir dernier, ce groupe, qui a été approvisionné en armes et a recruté des dizaines de membres, est confiné à une zone restreinte de Rafah et souffre d’un manque de confiance de la part de l’opinion publique palestinienne, le laissant isolé de toute influence réelle dans le jeu du pouvoir sur le terrain.
Le Yedioth Ahronoth a souligné que les craintes d'opérations de liquidation du Hamas contre les membres de ce groupe, conjuguées au désaveu des familles et au refus de la communauté locale de l'accepter, ont entraîné une quasi-paralysie de ses activités et un sentiment croissant de peur dans ses rangs.
Le journal a souligné que cet échec révèle les limites de la stratégie d'Israël consistant à créer des « forces alternatives » de résistance de l'intérieur, compte tenu de l'adhésion de l'opinion publique palestinienne aux factions de résistance et de son rejet de toute instance sécuritaire ou militaire soutenue par l'occupation ou agissant selon ses objectifs.
Il a ajouté que la situation actuelle a montré que le projet de création de structures sécuritaires locales parallèles au Hamas, similaires au modèle prôné par Tel-Aviv, manque non seulement de légitimité, mais est également confronté à un isolement populaire et à de réels risques existentiels.
Amjad Shawa, directeur du Réseau des organisations de la société civile de Gaza, a confirmé vendredi que 50 camions qui devaient arriver à Gaza-ville avaient été pillés hier.
Al-Shawa a déclaré à la chaîne Al-Arabiya : « L'ennemi protège les gangs et dirige les camions d'aide vers leurs zones. » Plusieurs civils ont été tués et d'autres blessés vendredi lors de raids aériens ennemis sur plusieurs zones de la bande de Gaza, qui ont également ciblé les personnes en attente d'aide.
