Téhéran – Saba :
Le chef de l’Organisation iranienne des urgences, Jafar Miadfar, a annoncé samedi que l’agression du régime sioniste contre le pays avait fait 14 blessés parmi le personnel médical et endommagé sept ambulances. Il a confirmé la continuité des services médicaux d’urgence dans tout l’Iran, 24 h/24.
Miadfar a déclaré lors d'une interview télévisée que les services médicaux d'urgence continuaient d'être assurés pleinement et sans interruption dans plus de 3 400 centres d'urgence à travers le pays, selon l'agence de presse iranienne Tasnim.
Il a souligné qu'un retard dans la fourniture d'ambulances avait été constaté précédemment en raison de procédures administratives. Cependant, la coopération entre le ministère de l'Industrie et les Douanes a permis d'accélérer la libération d'un certain nombre de véhicules bloqués. Il a précisé que de nouveaux lots d'ambulances seraient distribués dans les deux prochains jours.
Il a souligné que les médecins et les infirmiers, y compris les retraités, étaient pleinement prêts à apporter une aide immédiate en cas de besoin, même si les autorités sanitaires n'ont pas encore été contraintes de faire appel à eux.
Concernant les dommages directs causés par l'agression, le chef de l'Organisation iranienne des secours d'urgence a déclaré : « Sept ambulances ont été directement endommagées, 14 ambulanciers ont été blessés, dont certains ont été temporairement hors service, et trois ambulances et un centre de santé ont été endommagés, ainsi que trois hôpitaux ces derniers jours. »
Il a déclaré que les incidents survenus près de trois hôpitaux du nord de Téhéran ont semé la panique et l'anxiété parmi les patients, qualifiant ces événements de « violation flagrante du droit humanitaire et des droits humains ».
Il a souligné que malgré les circonstances difficiles, les professionnels de santé n'ont pas abandonné leur devoir, avec plus de 500 interventions chirurgicales réalisées dans divers hôpitaux du pays ces derniers jours, avec la participation bénévole de médecins.
Miaadfar a confirmé que les directeurs des facultés de médecine poursuivent leurs visites dans les centres de traitement et que les médicaments et les fournitures sont sécurisés dans le cadre d'un plan national intégré visant à assurer la continuité des services de santé.
