Téhéran – Saba :
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, a confirmé vendredi que l’attaque du régime sioniste contre une ambulance à Téhéran constituait un crime de guerre.
Dans un message publié sur la plateforme X, surveillé par l’agence de presse iranienne Mehr, Baghaei a estimé que la normalisation des crimes de guerre sionistes résultait de l’impunité persistante du régime.
Il a déclaré : « Aujourd’hui, une nouvelle violation flagrante du droit international humanitaire par le régime sioniste s’est produite lorsqu’une ambulance du Croissant-Rouge a été prise pour cible à Téhéran, causant le martyre de trois ambulanciers. Il s’agit d’un meurtre délibéré.»
Il a ajouté : « En vertu des quatre Conventions de Genève, les attaques contre les travailleurs humanitaires, le personnel médical et les véhicules de secours effectuant des missions humanitaires sont strictement interdites et constituent des crimes de guerre.»
Il a poursuivi : « Le régime israélien a une longue tradition d’attaques contre les installations médicales, les convois d’aide et le personnel médical.»
Il a ajouté : « En raison de l’impunité persistante d’Israël, les violations graves du droit international humanitaire sont devenues monnaie courante. C’est le résultat de l’indifférence et de l’inaction des autorités légalement et moralement tenues de s’exprimer et d’agir.»
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que le Conseil de sécurité de l’ONU devait agir immédiatement, conformément à ses responsabilités en vertu de la Charte des Nations Unies, pour mettre fin à l’agression et prévenir de nouveaux crimes.
Il a poursuivi : « Tous les États, y compris la Suisse, dépositaire des Documents de Genève, le Comité international de la Croix-Rouge, le Conseil des droits de l’homme, l’Organisation mondiale de la santé et les autres organismes internationaux compétents, ont la responsabilité partagée de garantir le respect du droit international humanitaire. »
