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Arrivée du convoi « Sumoud » à Tajoura, en Libye, accueillie avec enthousiasme
Arrivée du convoi « Sumoud » à Tajoura, en Libye, accueillie avec enthousiasme
Arrivée du convoi « Sumoud » à Tajoura, en Libye, accueillie avec enthousiasme
[Jeudi, 19 Juin 2025 12:23:45 +0300]

Tripoli - Saba :

Le convoi terrestre « Sumoud », destiné à soutenir Gaza, est arrivé mercredi à Tajoura, à l'est de Tripoli, la capitale libyenne, pour son retour vers la Tunisie. Il a été accueilli par des habitants qui ont déployé des banderoles exprimant leur soutien et leur solidarité avec le convoi et la cause palestinienne.



La ville libyenne de Zliten a été le théâtre de célébrations dans un camping, où des feux d'artifice ont été tirés et des chants pro-palestiniens et pro-libyens ont été entendus, ainsi que des slogans condamnant les autorités de l'est de la Libye et de l'Égypte pour avoir empêché le convoi d'entrer dans la bande de Gaza.



Dans un communiqué, la Coordination d'action commune pour la Palestine a déclaré : « Le retour du convoi en Tunisie ne signifie pas la fin du chemin, mais plutôt une étape supplémentaire vers Gaza, dans le cadre d'une lutte commencée le 7 octobre.»



Elle a ajouté que l'option du retour était une tactique nécessaire pour garantir la sécurité des participants, compte tenu des défis auxquels ils étaient confrontés sur le terrain.



Le comité de coordination estimait que le convoi avait réussi à étendre la lutte populaire et à transformer la Tunisie en « une base avancée pour soutenir la résistance, non seulement par des slogans, mais aussi par l'action et l'organisation de masse ».



Le communiqué concluait en soulignant que « le convoi de la persévérance avait atteint son objectif, non pas en atteignant Gaza géographiquement, mais en restaurant le sens révolutionnaire de l'acte de solidarité ». Il le considérait comme « une répétition générale de ce qui nous attend, car la bataille n'a pas encore commencé ».



Wissam Zaghir, chef du département Boycott du Front démocratique de libération de la Palestine, a souligné hier mercredi que le boycott, en tant que forme de résistance, ne se limite pas aux dimensions économiques et politiques, mais s'est élargi pour devenir un pilier de la conscience culturelle palestinienne.



Dans une revue culturelle reçue par l'agence de presse yéménite (Saba), il a déclaré : « Ce rejet s'est clairement manifesté dans la poésie palestinienne qui, depuis la Nakba de 1948 jusqu'à aujourd'hui, a constitué une voix révolutionnaire face à l'occupation israélienne, rejetant toute forme de normalisation et la traitant.»



Il a ajouté : « Depuis ses débuts, la poésie palestinienne n'a été ni neutre ni descriptive, mais a plutôt adopté une position offensive, incitant à la résistance et consolidant la conscience collective rejetant l'occupation. Le boycott de la poésie est passé d'une simple position à une manifestation de dignité nationale.»



Le regretté poète Mahmoud Darwich a exprimé sa position ferme sur la normalisation en déclarant : "Notez ! Je n'achète pas mon pain à l'occupant, ni ne vends mon nom aux voleurs", indiquant ainsi son refus de s'engager avec les produits de l'occupation, notamment les biens, la langue et les récits, considérant la dépendance économique comme une forme de normalisation avec le crime.



De son côté, le poète Samih al-Qasim a exprimé le boycott de manière plus directe, en écrivant : "Je ne planterai pas une fleur dans le jardin de l'usurpateur, ni ne chercherai l'ombre sous le toit de l'usurpateur de ma maison", refusant ainsi de bénéficier de tout service ou produit fourni par l'occupation, soulignant que la dignité nationale ne s'achète pas avec les marchandises de l'usurpateur de la terre.



Quant à Mu'in Bseiso, il a vu dans le boycott une expression claire de l'appartenance à la terre et au peuple, déclarant : "Prenez leur pain... mais ne prenez pas leur sel", indiquant que ce qui est « Produit sur des terres volées, c'est moralement ou nationalement inacceptable.»



Il a poursuivi : « Même la poétesse Fadwa Tuqan, dont la poésie aborde les souffrances des Palestiniennes sous occupation, considérait le boycott comme un acte existentiel protecteur de l'identité. Elle a écrit : « Je serre les dents pour supporter le pain amer, mais il n'est pas fait de leur farine », affirmant que vivre des produits de l'occupation est une vie dénuée de dignité.»



Il a ajouté : « En ce sens, le boycott culturel dans la poésie palestinienne n'était pas une simple expression symbolique, mais plutôt un acte politiquement conscient et incitatif, appelant à la résistance à l'occupation non seulement par les armes, mais aussi par des prises de position personnelles quotidiennes : que consommons-nous ? À qui achetons-nous ? Qui payons-nous ? »



Il a poursuivi : « Les poètes palestiniens s'accordent à dire que la poésie constitue un front de résistance avancé dans la lutte contre le boycott global, soulignant que l'appartenance n'est pas un slogan poétique, mais une position politique et morale. Le mot, comme l'arme, peut constituer une tranchée défensive contre l'occupant.



Il a déclaré : « Face aux attaques continues contre le récit palestinien, l'importance du boycott culturel apparaît comme une réponse directe aux tentatives de l'occupation de pénétrer le récit national par l'art, les médias et les activités de normalisation. Refuser d'accueillir des représentants de l'occupation dans des espaces culturels ou de participer aux activités de normalisation est une forme de défense des droits des Palestiniens et de protection de l'identité nationale contre toute distorsion.»



Zaghir a conclu en affirmant : « À l'ère de l'occupation, la culture ne reste pas neutre, mais constitue plutôt une arène de conflit et de rejet, et un front de résistance parallèle à d'autres arènes. »



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Mis a jour le: Vendredi 20 Juin 2025 12:23:55 +0300