New York - Saba :
Lex Takkenberg, ancien responsable de l'ONU et conseiller principal sur la question palestinienne à l'Association Renaissance arabe pour la démocratie et le développement (ARDD), a appelé hier dimanche les dirigeants internationaux à « imposer des sanctions dissuasives à Israël ».
Dans un communiqué de presse, Cobra a souligné la nécessité pour la communauté internationale d'encourager le désinvestissement des entreprises qui permettent à l'économie israélienne de poursuivre la guerre, et de cesser non seulement de fournir des armes à Israël, mais aussi d'acheter des armes, des logiciels de surveillance et d'autres équipements israéliens.
Il a souligné que « la politique de famine menée par Israël depuis le début de l'agression, il y a 19 mois, constitue un crime de guerre utilisé comme arme de génocide », notant que « la communauté internationale est restée longtemps silencieuse, offrant à Israël un prétexte pour poursuivre son agression, avant même qu'elle ne commence ». Ce silence est brisé par l'indignation croissante de l'opinion publique mondiale et la clarté des positions des experts juridiques.
L'ancien fonctionnaire de l'ONU a souligné qu'« on observe un changement de position chez certains pays occidentaux, qui ont commencé à condamner publiquement le génocide et à révéler le véritable visage de la guerre à Gaza ». Il a suggéré que ce changement s'explique par « la crainte d'être perçus à l'avenir comme complices des crimes commis ».
Concernant la responsabilité d'Israël devant la Cour internationale de Justice, Takkenberg a déclaré que « la décision finale dans l'affaire de génocide intentée par l'Afrique du Sud contre Israël pourrait prendre un an, voire plus, mais qu'elle sera d'une importance juridique et historique majeure, car elle établira un cadre juridique clair concernant la nature des crimes d'Israël et sa responsabilité en tant qu'État ». Takkenberg a souligné que « la reconnaissance du génocide à Gaza impose des obligations juridiques aux États, notamment l'imposition de sanctions dissuasives et la cessation du soutien militaire et économique à Israël ». Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la reprise du processus politique, première étape pour mettre fin aux massacres.
