Gaza – Saba :
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a confirmé hier dimanche que 13 Palestiniens ont été tués et 153 autres blessés par les forces ennemies israéliennes aujourd’hui, dimanche, contre des civils non armés dans des soi-disant « centres d’aide humanitaire ». Cela porte le bilan de ces centres à 125 morts, 736 blessés et 9 disparus.
Dans un communiqué reçu par l’agence de presse yéménite (Saba), le bureau a déclaré que l’ennemi israélien avait transformé les soi-disant « centres d’aide américano-israéliens » en véritables abattoirs.
Il a ajouté : « Les forces ennemies israéliennes continuent de commettre d’horribles massacres contre des civils non armés sous couvert de prétendus « centres d’aide humanitaire », directement financés par les forces ennemies et les États-Unis d’Amérique.»
Il a poursuivi : « Aujourd’hui, dimanche, 13 personnes sont mortes en martyrs et 153 autres ont été blessées à divers degrés, après que les forces ennemies et des membres d’une compagnie de sécurité américaine ont ouvert le feu sur des civils affamés rassemblés près de deux centres de distribution d’aide à l’est du gouvernorat de Rafah et près du pont de Wadi Gaza. Cela porte le bilan total depuis l’ouverture de ces centres le 27 mai 2025 à 125 martyrs, 736 blessés et neuf disparus, dans un scénario récurrent de meurtres délibérés sous couvert de fausses actions humanitaires.»
Il a souligné que ces centres, situés dans des zones militaires ouvertes et entièrement sous le contrôle de l’ennemi israélien et de compagnies de sécurité privées américaines, sont devenus des pièges sanglants, attirant des foules affamées et les ciblant avec des balles directes et explosives.
Il a considéré ce qui se passait comme un véritable crime de guerre et un crime contre l'humanité, conforme aux normes de la Convention sur le génocide de 1948.
Les médias gouvernementaux ont condamné avec la plus grande fermeté ces massacres de civils, tenant l'ennemi israélien et l'administration américaine pleinement responsables du recours à la famine comme arme et du massacre de civils sous le faux prétexte d'« aide humanitaire ».
Il a appelé les Nations Unies, le Conseil de sécurité et les organisations internationales à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces crimes, à ouvrir des points de passage officiels et reconnus pour la distribution de l'aide par l'intermédiaire d'organisations neutres des Nations Unies, et à mettre immédiatement un terme à ce modèle criminel supervisé par l'ennemi israélien et les États-Unis.
Il a appelé à la création d'une commission d'enquête internationale indépendante et crédible afin de documenter ces graves violations et de traduire les responsables en justice devant les tribunaux internationaux, considérant le silence de la communauté internationale sur ces massacres comme une complicité indirecte.
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a réitéré son rejet catégorique des prétendues « zones tampons » ou « couloirs humanitaires » imposés par l'ennemi, qui se sont révélés n'être que des pièges où les civils sont rassemblés pour être pris pour cible et tués.
Le communiqué conclut : « La famine persistante des civils lors d'une fête, alors que la paix et la miséricorde sont censées régner, révèle le vrai visage de l'ennemi et place l'humanité devant une épreuve morale décisive. Ces crimes systématiques, perpétrés avec la connaissance et le soutien israélo-américains, ternissent le monde civilisé. Ils ne porteront pas atteinte au droit à la vie de notre peuple, ni n'affaibliront sa volonté de liberté et de dignité. »
