Ramallah-Saba :
Le président du Conseil national palestinien (CNP), Rawhi Fattouh, a affirmé aujourd’hui samedi que le massacre de la famille Khader par l'occupation israélienne dans le camp de Jabalia, qui a coûté la vie à plus de 40 martyrs, dont des médecins, des ingénieurs, des universitaires et des enfants, constitue un crime de génocide contre l'humanité et un acte délibéré de nettoyage ethnique visant à effacer les familles palestiniennes de l'état civil, une scène rappelant les crimes les plus horribles de l'histoire moderne.
Fattouh a expliqué dans un communiqué publié par le CNP : « Nous rappelons au monde que la légitime défense n’implique pas de tuer et de blesser plus de 50 000 enfants, de détruire des maisons avec leurs habitants, ni d’effacer des familles palestiniennes de l’état civil. Ces crimes représentent le summum du terrorisme organisé pratiqué par le gouvernement terroriste criminel.»
Il a souligné que les États-Unis portent une responsabilité directe dans la poursuite de ces massacres, du fait de leur protection politique et diplomatique envers le gouvernement terroriste et de leur obstruction répétée à toute résolution du Conseil de sécurité visant à mettre fin à l’agression et à imposer des comptes.
Fattouh a souligné que cette partialité américaine flagrante non seulement prolonge la guerre, mais encourage également directement la commission de nouveaux crimes et sape tout espoir de justice ou de paix dans la région.
Il a conclu en affirmant que le silence de la communauté internationale face à ces crimes équivaut à une complicité. La sécurité et la stabilité ne seront pas atteintes tant que la machine à tuer israélienne fonctionnera sans contrôle et tant que les grandes puissances s’entendront par le silence ou la couverture politique, se contentant de déclarations verbales pendant 608 jours, au cours desquels des dizaines de milliers de victimes innocentes ont été tuées.
