Beyrouth – Gaza :
Le Mouvement populaire palestinien dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban a exprimé hier son ferme rejet de ce qu’il décrit comme des tentatives de désarmement.
Dans un communiqué publié jeudi, le mouvement a mis en garde contre des « projets suspects » visant la stabilité interne, le droit des réfugiés palestiniens à résister à l’ennemi sioniste et leur retour chez eux, selon l’agence de presse Quds.
Le mouvement a pris note de la récente visite d’Azzam al-Ahmad, membre du Comité central du Fatah, à Beyrouth, accompagné de plusieurs responsables des services de sécurité de l’Autorité palestinienne. Il a estimé que cette visite s’inscrivait dans le cadre de « tentatives visant à imposer des programmes sécuritaires sous couvert de désarmement et d’imposition de la sécurité », selon le communiqué.
Le mouvement a déclaré que « les armes des camps ne sont pas un outil de chaos, mais plutôt une arme d'autodéfense, qui a protégé la dignité et le droit au retour. Elles resteront dirigées contre l'ennemi sioniste, et non contre notre peuple. » Il a accusé certains partis de tenter d'entraîner les camps dans des conflits internes pour servir des projets politiques visant à liquider la cause palestinienne.
Le mouvement populaire a affirmé son rejet de toute tentative de déstabilisation des camps, tenant pour responsables ceux qui cherchent à « semer la discorde et à saper la stabilité ».
Il a appelé toutes les factions nationales et islamiques ainsi que les forces libres au Liban et en Palestine à « serrer les rangs » pour protéger les camps et préserver leur unité et leur dignité.
La déclaration a souligné que « les camps ne sont pas une arène de règlements de comptes, mais plutôt un réservoir de révolution et de dignité », ajoutant que « les armes ne sont pas à vendre, mais plutôt un gage, le sang et la confiance des martyrs. L'unité nationale est le barrage inexpugnable contre la discorde et les complots étrangers. »
