Al-Qods – Saba :
Les familles de prisonniers israéliens ont mis en garde dimanche contre l’extension de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, soulignant que le seul moyen de rapatrier leurs fils captifs est de parvenir à un accord, même si cela implique la fin de la guerre.
Lors d’une réunion avec le chef d’état-major des forces de défense israéliennes, le criminel de guerre Eyal Zamir, les familles ont mis en garde contre la mise en danger d’autres prisonniers dans le contexte de l’escalade de la guerre dans la bande de Gaza, selon l’agence de presse Sanad.
Elles ont déclaré que l'intensification de la guerre entraînerait la mort de davantage de prisonniers, soulignant que « 41 prisonniers ont déjà été tués sous la pression des opérations », comme en témoignent les témoignages de personnes libérées qui ont évoqué la détérioration de leur état de santé suite aux bombardements.
Les familles ont exprimé leur rejet de l'intensification des attaques de l'armée d'occupation israélienne sur Gaza, avertissant que la « pression militaire » mettait en danger la vie des prisonniers restants. De son côté, le criminel « Zamir » a affirmé que la récupération des prisonniers était une « priorité absolue » pour l'armée.
Les familles ont souligné que « l'intensification des bombardements expose les prisonniers à un réel danger, et ce danger nous a coûté la vie de nos proches ».
Elles ont insisté sur le fait que la seule façon de libérer ceux qui sont encore en vie est de parvenir à un accord, même si cela implique de mettre fin à la guerre.
Les familles ont déclaré : « Nous tirons la sonnette d'alarme pour les 58 prisonniers restants, afin qu'ils puissent revenir vivants et que ceux qui sont morts puissent être enterrés.»
Avec le soutien américain et européen, l'armée ennemie israélienne commet depuis le 7 octobre 2023 des crimes génocidaires dans la bande de Gaza, causant la mort de 54 418 citoyens palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 124 190 autres. À ce jour, il ne s'agit que d'un bilan préliminaire, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
