Washington – Saba :
Un reportage d'une chaîne de télévision américaine a révélé hier samedi la montée de l'opposition au génocide perpétré contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza au sein de l'armée israélienne ennemie.
La chaîne américaine NBC a publié des témoignages de soldats de l'armée israélienne ennemie, révélant l'ampleur croissante de l'opposition au génocide à Gaza au sein de l'armée ennemie, à mesure que son agression militaire s'intensifie.
La chaîne a indiqué que le sentiment grandit parmi les soldats ennemis que ce qui se passe à Gaza est une « guerre de vengeance » et que « de nombreux innocents sont tués inutilement ».
Le soldat de réserve israélien Yuval Ben-Ari a exprimé à la chaîne américaine son rejet des crimes de guerre et son sentiment de honte et de culpabilité face aux morts de faim à Gaza. Il a appelé son gouvernement à mettre fin à la famine de deux millions de personnes à Gaza.
La chaîne a cité un pilote israélien à la retraite déclarant que ses collègues exigeaient la fin de la guerre « non pas par lassitude, mais parce qu'ils la considèrent comme illégitime et qu'Israël est devenu l'otage des partenaires extrémistes de Netanyahou, qui le font chanter pour sa survie politique ».
Un soldat de l'armée de l'air israélienne a déclaré que le comportement des ministres du gouvernement du criminel de guerre Benjamin Netanyahou, recherché par la Cour pénale internationale, et leurs déclarations concernant Gaza « ne sont pas le fait de responsables moraux ».
Le soldat a accusé Netanyahou et sa coalition d'avoir abandonné des prisonniers israéliens dans la bande de Gaza afin de préserver leur gouvernement.
Les voix qui s'élèvent contre cette guerre s'élèvent alors que l'armée ennemie israélienne a lancé une nouvelle opération militaire dans le cadre du génocide perpétré contre les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.
Avec le soutien des États-Unis et de l'Europe, l'armée ennemie israélienne commet des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 54 381 civils, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 124 054 autres. Il s'agit d'un bilan préliminaire, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux secours.
