Gaza - Saba :
Le Bureau des médias du gouvernement a exprimé hier son rejet du dangereux plan israélien, qui vise à imposer un nouveau mécanisme de distribution de l'aide humanitaire à travers des centres sous le contrôle de l'armée ennemie, soumis à des conditions de sécurité arbitraires. Cela transformerait l’aide humanitaire, qui n’était qu’un effort humanitaire neutre, en un outil de chantage politique et de punition collective.
Dans un communiqué publié lundi, les médias gouvernementaux ont mis en garde contre les répercussions de ce plan, car il vide le travail humanitaire de sa substance et constitue une violation flagrante des principes internationaux fondamentaux de neutralité, d'indépendance et d'impartialité. Elle contrevient également clairement à la Quatrième Convention de Genève, qui interdit à une puissance occupante d’exploiter les besoins humanitaires pour atteindre ses objectifs militaires ou politiques.
Il a souligné que ce que les autorités ennemies israéliennes tentent d'imposer n'est pas simplement un mécanisme de distribution, mais plutôt une perpétuation de la politique de siège et de famine, et l'utilisation malveillante de l'aide comme outil de pression militaire et politique, mettant la vie des civils - en particulier des enfants, des femmes et des personnes âgées - en danger direct, forçant le travail humanitaire à figurer à l'ordre du jour de l'occupation et aggravant les souffrances des personnes déplacées de force et de celles privées des nécessités les plus élémentaires de la vie.
Les médias d’État ont également averti que ce qui se passe constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et crée un précédent dangereux pour l’exploitation des activités humanitaires à des fins ennemies. Les organisations internationales l’ont explicitement confirmé dans leurs déclarations, lorsqu’elles ont exprimé leur rejet absolu de toute implication dans tout projet qui ne respecte pas les principes humanitaires universels.
Ils ont salué toutes les positions responsables qui ont exprimé leur rejet de ce projet malveillant, soulignant que tout mécanisme de distribution d'aide doit être mis en œuvre par le biais d'institutions internationales neutres et conformément à un système garantissant un accès juste et sûr à tous ceux qui en ont besoin, libre de toute ingérence de l'occupation ou de ses conditions injustes.
Ils ont appelé la communauté internationale, les organisations internationales et de défense des droits de l’homme, les Nations Unies, l’Union européenne et tous les peuples libres du monde à prendre des mesures immédiates et efficaces pour faire pression sur l’occupation afin qu’elle lève complètement le blocus de la bande de Gaza.
