Gaza - Saba :
Le directeur général du ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza, le Dr Munir al-Barash, a tenu hier l'ennemi sioniste responsable des malformations fœtales causées par son blocus continu et l'empêchement des fournitures de nourriture et de médicaments d'atteindre la bande.
Al-Barash a déclaré dans des communiqués de presse samedi que 57 enfants sont morts de malnutrition dans la bande de Gaza.
Il a souligné que Janan Saleh Al-Skafi, âgé de deux mois, est décédé ce matin en raison d'un manque de lait thérapeutique. Elle souffrait d’une diarrhée sévère depuis deux mois.
Il a évoqué le cas de Malak Ahmed Al-Qanou', un enfant né sans cerveau, à l'hôpital privé Al-Awda, dans le nord de la bande de Gaza.
Il a souligné que l'ennemi israélien porte l'entière responsabilité des malformations congénitales dans l'utérus de leurs mères, en raison de son incapacité à fournir les médicaments et de nombreuses vitamines nécessaires aux soins des enfants et au développement du cerveau, en particulier l'acide folique.
Il a également confirmé que les bombardements ennemis de zones densément peuplées de la bande de Gaza avec des explosifs et des produits chimiques avaient conduit à l'apparition de cas de malformations fœtales, un phénomène qui s'était déjà produit en Irak et en Afghanistan.
Al-Barash a parlé des répercussions du siège, de la famine et des bombardements israéliens continus sur la bande de Gaza, soulignant que la bande connaît une catastrophe prolongée qui menace d'une catastrophe humanitaire globale avec la poursuite du siège israélien.
Al-Barash a appelé à une enquête internationale sur les types d’armes utilisées par l’ennemi contre les Palestiniens, qui provoquent des malformations chez les enfants.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a également appelé à déclarer l’état d’urgence en cas de famine à Gaza, sur la base des recommandations générales du Secrétaire général, du Programme alimentaire mondial et des rapports d’experts.
Il a appelé à l’activation des mesures contraignantes prévues par la Charte des Nations Unies pour prendre des mesures visant à ouvrir des couloirs et à livrer de la nourriture et des médicaments afin de préserver la vie des habitants de Gaza.
Depuis deux mois, les autorités israéliennes continuent d’empêcher toute aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza. Le 2 mars, ils ont interrompu le passage de l’aide humanitaire par les points de passage de Kerem Shalom, Erez et Zikim, interrompant ainsi complètement l’entrée des secours et du carburant.
